First-trimester medical abortion practices in Canada: National survey

Can Fam Physician. 2016 Apr;62(4):e201-e208.

Abstract

Objective: To understand the current availability and practice of first-trimester medical abortion (MA) in Canada.

Design: Using public sources and professional networks, abortion facilities across Canada were identified for a cross-sectional survey on medical and surgical abortion. English and French surveys were distributed by surface or electronic mail between July and November 2013.

Setting: Canada.

Participants: A total of 94 abortion facilities were identified.

Main outcome measures: Descriptive statistics on MA practice and facility and provider characteristics, as well as comparisons of MA practice by facility and provider characteristics using χ2 and t tests.

Results: A total of 78 of 94 (83.0%) facilities responded. Medical abortion represented 3.8% of first-trimester abortions reported (2706 of 70 860) in 2012. Among the facilities offering MA, 45.0% performed fewer than 500 first-trimester abortions a year, while 35.0% performed more than 1000. More MAs were performed in private offices or ambulatory health centres than in hospitals. Sixty-two physicians from 28 of 78 facilities reported providing first-trimester MA; 87.1% also provided surgical abortion. More than three-quarters of MA physicians were female and 56.5% were family physicians. A preponderance (85.2%) of providers offered methotrexate with misoprostol. Nearly all physicians (90.3%) required patients to have an ultrasound before MA, and 72.6% assessed the completion of the abortion with ultrasonography. Most physicians (74.2%) offered MA through 49 days after the onset of the last menstrual period, and 21.0% offered MA through 50 to 56 days; 37.1% reported providing MA to patients who lived more than 2 hours away. Four physicians from 1 site provided MA via telemedicine.

Conclusion: In Canada, MA provision using methotrexate and misoprostol is consistent with best-practice guidelines, but MA is rare and its availability is unevenly distributed.

Objectif: Faire le point sur la disponibilité et la pratique des avortements médicaux (AM) du premier trimestre au Canada.

Type d’étude: À l’aide de sources publiques et de réseaux professionnels, on a identifié les établissements qui font des avortements au Canada pour ensuite les soumettre à une enquête transversale sur l’avortement médical et chirurgical. Des exemplaires en anglais et en français de l’enquête ont été distribués par la poste ou par la voie électronique entre juillet et novembre 2013.

Contexte: Le Canada.

Participants: Un total de 94 établissements pratiquant des avortements.

Principaux paramètres à l’étude: Des statistiques descriptives sur la pratique, les établissements et les personnes qui font des avortements, de même qu’une comparaison des méthodes utilisées et des caractéristiques de ceux qui en font à l’aide de tests du χ2 et de tests de t.

Résultats: Sur 94 établissements, 78 (83,0 %) ont répondu. En 2012, les avortements médicaux représentaient 3,8 % des avortements du premier trimestre déclarés (2706 sur 70 860). Parmi les établissements qui offrent des AM, 45% faisaient moins de 500 avortements du premier trimestre tandis que 35 % en faisaient plus de 1000. Les bureaux privés et les centres de santé ambulatoires faisaient plus d’AM que les hôpitaux. Soixante-deux médecins œuvrant dans 28 des 78 établissements déclaraient faire des AM du premier trimestre; 87,1 % effectuaient aussi des avortements chirurgicaux. Plus des trois-quarts des AM étaient faits par des femmes et 56,5 % étaient des médecins de famille. La plupart offraient d’utiliser le méthotrexate avec le misoprostol. Presque tous les médecins (90,3 %) exigeaient une échographie avant l’AM, tandis que 72,6 % utilisaient une échographie pour s’assurer que l’avortement était complet. La plupart des médecins acceptaient de faire un AM jusqu’à 49 jours après le début des dernières menstruations alors que 21,0 % allaient jusqu’à 50 à 56 jours; 37,1 % ont déclaré effectuer des AM pour des patientes qui vivaient à plus de 2 heures de distance. Quatre médecins d’un établissement offraient des AM via la télémédecine.

Conclusion: Au Canada, l’utilisation de méthotrexate et de misoprostol pour des AM est conforme aux meilleures directives de pratique; toutefois, l’AM est rarement fait et il n’est pas également accessible partout.

Publication types

  • Multicenter Study

MeSH terms

  • Abortion, Induced / statistics & numerical data*
  • Ambulatory Care Facilities*
  • Canada
  • Cross-Sectional Studies
  • Female
  • Humans
  • Physicians, Family
  • Pregnancy
  • Pregnancy Trimester, First*
  • Private Facilities*
  • Surveys and Questionnaires
  • Ultrasonography