Understanding attention deficit hyperactivity disorder as a continuum

Can Fam Physician. 2016 Dec;62(12):979-982.

Abstract

Objective: To review research findings that consider whether attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) is a discrete entity or whether it is more consistent with an extreme end-of-trait distribution in the population and to then grapple with the potential clinical implications.

Quality of evidence: Peer-reviewed publications in the past 5 years, drawing from diverse fields (taxonomy, epidemiology, genetics, neurobiology, and neuropsychology), were identified through searches in MEDLINE and PsycINFO.

Main message: Accumulating research findings are most consistent with a predominately dimensional rather than a qualitatively distinct existence for ADHD. This does not negate the clinical needs of those who have substantial ADHD symptom clusters, nor the risks that such symptoms entail. However, the lack of discontinuity in the distribution of such traits in the population creates great uncertainty as to what thresholds should prompt explicit intervention.

Conclusion: The implications of this pattern of findings might include the need to de-emphasize categorical conceptualizations of ADHD, produce evidence to better inform risk-benefit ratios of interventions along a spectrum of symptom and functional severity, and more coherently triage and arrange service delivery on the basis of symptom and functional severity rather than artificial diagnostic categorizations.

Objectif: Passer en revue les constatations des études de recherche qui cherchent à savoir si le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) est une entité distincte ou s’il est davantage conforme à une distribution dans la population se retrouvant à l’extrémité distale d’un continuum de traits psychologiques et, le cas échéant, examiner les implications cliniques potentielles.

Qualité des données: Des publications révisées par des pairs au cours des 5 dernières années, relevant de diverses spécialités (taxonomie, épidémiologie, génétique, neurobiologie et neuropsychologie), ont été cernées à la suite de recensions dans MEDLINE et PsycINFO.

Message principal: De plus en plus d’observations en recherche pointent davantage vers une existence surtout dimensionnelle du TDAH plutôt que distincte sur le plan qualitatif. Ces conclusions ne remettent pas en question les besoins cliniques de ceux qui ont des grappes considérables de symptômes du TDAH, ni les risques que posent de tels symptômes. Par ailleurs, l’absence de discontinuité dans la répartition de tels traits psychologiques dans la population engendre de l’incertitude quant aux seuils qui devraient déclencher une intervention explicite.

Conclusion: Les implications de cette tendance observée dans les constatations pourraient inclure la nécessité de moins insister sur les conceptualisations catégoriques du TDAH, de produire des données probantes afin de mieux déterminer les ratios entre les risques et les avantages d’interventions entreprises selon une échelle de gravité sur les plans symptomatiques et fonctionnels, de faire un triage plus cohérent des patients et d’organiser la prestation des services en fonction de cette sévérité, plutôt qu’en se fondant sur des catégories artificielles de diagnostic.

Publication types

  • Review

MeSH terms

  • Attention Deficit Disorder with Hyperactivity / diagnosis*
  • Attention Deficit Disorder with Hyperactivity / therapy*
  • Child
  • Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders
  • Humans
  • Risk Assessment