Microsurgery "without borders": new limits for reconstruction of post-burn sequelae in the humanitarian setting

Ann Burns Fire Disasters. 2016 Mar 31;29(1):66-70.

Abstract

Post-burn contractures account for up to 50% of the workload of a plastic surgery team volunteering in developing nations. Best possible outcome most likely requires extensive surgery. However, extensive approaches such as microsurgery are generally discouraged in these settings. We report two successful cases of severe hand contractures reconstructed with free flaps on a surgical mission in Kenya. Microsurgery can be safely performed in the humanitarian setting by an integration of: personal skills; technical means; education of local personnel; follow-up services; and an effective network for communication.

Les rétractions après brûlures constituent 50% de l’occupation d’une équipe humanitaire de chirurgie plastique dans les pays en voie de développement. Les meilleurs résultats possibles nécessitent une chirurgie lourde. Cependant certaines de ces approches comme la microchirurgie ne sont généralement pas encouragées dans ce cadre. Nous rapportons deux cas successifs de rétractions majeures de la main, réparées par lambeaux libres dans une mission chirurgicale au Kenya. La microchirurgie peut donc être réalisée en toute sécurité dans le cadre humanitaire, à condition de bénéficier d’une expérience personnelle, de moyens techniques appropriés, de l’éducation du personnel local, des services de suite et enfin d’un réseau effectif de communication.

Keywords: anterolateral thigh flap; burn contracture; hand,; humanitarian; reconstructive microsurgery.