Background: Previous studies have found that a higher volume of colorectal surgery was associated with lower mortality rates. While diverticulitis is an increasingly common condition, the effect of hospital volume on outcomes among diverticulitis patients is unknown.
Objective: To evaluate the relationship between hospital volume and other factors on in-hospital mortality among patients admitted for diverticulitis.
Methods: Data from the Nationwide Inpatient Sample (years 1993 to 2008) were analyzed to identify 822,865 patients representing 4,108,726 admissions for diverticulitis. Hospitals were divided into quartiles based on the volume of diverticulitis cases admitted over the study period, adjusted for years contributed to the dataset. Mortality according to hospital volume was modelled using logistic regression adjusting for age, sex, race, comorbidities, health care insurance, admission type, calendar year, colectomy, disease severity and clustering. Risk estimates were expressed as adjusted ORs with 95% CIs.
Results: Patients at high-volume hospitals were more likely to be admitted emergently, undergo surgical treatment and have more severe disease. In-hospital mortality was higher among the lowest quartile of hospital volume compared with the highest volume (OR 1.13 [95% CI 1.05 to 1.21]). In-hospital mortality was increased among patients admitted emergently (OR 2.58 [95% CI 2.40 to 2.78]) as well as those receiving surgical treatment (OR 3.60 [95% CI 3.42 to 3.78]).
Conclusions: Diverticulitis patients admitted to hospitals with a low volume of diverticulitis cases had an increased risk for death compared with those admitted to high-volume centres.
HISTORIQUE :: Des études antérieures ont établi qu’un plus fort volume de chirurgie colorectale s’associait à une diminution du taux de mortalité. La diverticulite est de plus en plus fréquente, mais on ne connaît pas l’effet du volume hospitalier sur l’issue des patients qui en sont atteints.
OBJECTIF :: Évaluer le lien entre le volume hospitalier et d’autres facteurs sur la mortalité hospitalière des patients hospitalisés en raison d’une diverticulite.
MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont analysé les données du Nationwide Inpatient Sample (1993 à 2008) pour en extraire 822 865 patients représentant 4 108 726 hospitalisations en raison d’une diverticulite. Ils ont réparti les hôpitaux en quartiles selon le volume de cas de diverticulite admis pendant la période de l’étude, rajusté compte tenu des années de participation au fichier de données. Ils ont établi le modèle de mortalité selon le volume hospitalier au moyen de la régression logistique rajustée en fonction de l’âge, du sexe, de la race, des comorbidités, de l’assurance-maladie, du type d’admission, de l’année civile, de la colectomie, de la gravité de la maladie et des regroupements. Ils ont exprimé le risque sous forme de rapport de cote (RC) rajusté ayant un indice de confiance de 95 %.
RÉSULTATS :: Les patients des hôpitaux à fort volume étaient plus susceptibles d’être admis en urgence, de subir un traitement chirurgical et d’avoir une maladie plus grave. La mortalité hospitalière était plus élevée dans le plus petit quartile de volume hospitalier que dans celui ayant le volume le plus élevé (RC 1,13 [95 % IC 1,05 à 1,21]). La mortalité hospitalière était plus élevée chez les patients admis d’urgence (RC 2,58 [95 % IC 2,40 à 2,78]) et chez ceux ayant subi un traitement chirurgical (RC 3,60 [95 % IC 3,42 à 3,78]).
CONCLUSIONS :: Les patients atteints de diverticulite admis dans des hôpitaux ayant un faible volume de cas de diverticulite présentaient un risque de décès plus élevé que ceux qui étaient admis dans des centres à fort volume.