Barriers and facilitators to family planning access in Canada

Healthc Policy. 2015 Feb;10(3):48-63.

Abstract

Background: Contraceptives are underutilized in Canada, and nearly one in three Canadian women will have an abortion in her lifetime. To help delineate a national family planning research agenda, the authors interviewed healthcare providers and organizational stakeholders to explore their perspective on barriers to contraception across regions of Canada.

Methods: Semi-structured interviews were conducted based on validated frameworks for assessing family planning access and quality. The authors purposefully selected 14 key stakeholders from government agencies, professional organizations and non-governmental organizations for in-person interviews. Fifty-eight healthcare providers and representatives of stakeholder organizations in reproductive health who self-selected through an online survey were also interviewed. Transcripts were analyzed for repeated and saturated themes.

Results: Cost was the most important barrier to contraception. Sexual health education was reported as inconsistent, even within provinces. Regional differences were highlighted, including limited access to family physicians in rural Canada and throughout Quebec. Physician bias and outdated practices were cited as significant barriers to quality. New immigrants, youth, young adults and women in small rural, Northern and Aboriginal communities were all identified as particularly vulnerable. Informants identified multiple opportunities for health policy and system restructuring, including subsidized contraception, and enhancing public and healthcare provider education. Sexual health clinics were viewed as a highly successful model. Task-sharing and expanded scope of practice of nurses, nurse practitioners and pharmacists, alongside telephone and virtual healthcare consultations, were suggested to create multiple points of entry into the system.

Conclusion: Results underscore the need for a national strategic approach to family planning health policy and health services delivery in Canada.

Contexte:: Les contraceptifs sont sous-utilisés au Canada; près d'une Canadienne sur trois subira un avortement au cours de sa vie. Pour aider à définir un programme national de recherche sur la planification familiale, les auteurs ont interviewé des fournisseurs de services de santé et des responsables d'organismes afin de connaître leurs points de vue sur les obstacles à la contraception dans différentes régions du Canada.

Méthode:: Des entrevues semi-dirigées ont été menées, selon des cadres de travail validés, afin d'évaluer la qualité et l'accès à la planification familiale. Les auteurs ont volontairement choisi, pour des entrevues directes, 14 intervenants clés provenant d'agences gouvernementales, d'organisations professionnelles et d'organisations non gouvernementales. Les auteurs ont également interrogé 58 fournisseurs de services de santé et représentants d'organisations (qui se sont portés volontaires lors d'un sondage en ligne) œuvrant dans le milieu de la médecine de la procréation. Les transcriptions ont été analysées pour en dégager les thèmes récurrents et saturés.

Résultats:: Le coût est le principal obstacle à la contraception. L'éducation en matière de santé sexuelle est incohérente, même au sein d'une province. Des différences régionales ont été soulignées, notamment l'accès limité aux médecins de famille dans le Canada rural et partout au Québec. Le biais des médecins et des pratiques désuètes ont été indiqués comme d'importants obstacles à la qualité. Les nouveaux immigrants, les jeunes, les jeunes adultes et les femmes dans les petites communautés rurales, du nord et autochtones sont tous des groupes identifiés comme étant particulièrement vulnérables. Les personnes interrogées ont indiqué plusieurs points propices à une restructuration politique et systémique, notamment sur la question des subventions à la contraception et de l'éducation auprès de la population et des fournisseurs de services de santé. Les cliniques de santé sexuelle sont considérées comme un bon modèle de succès. Le partage des tâches et un champ de pratique élargi pour les infirmières, les infirmières praticiennes et les pharmaciens, de même que des consultations téléphoniques et virtuelles, sont proposés comme moyens de créer plusieurs points d'entrée dans le système.

Conclusion:: Les résultats font voir le besoin d'une approche stratégique nationale pour la prestation de services et pour les politiques de planification familiale au Canada.

MeSH terms

  • Adult
  • Canada
  • Family Planning Policy*
  • Family Planning Services / organization & administration*
  • Female
  • Health Policy*
  • Health Services Accessibility / organization & administration*
  • Humans
  • Male
  • Middle Aged
  • Quality of Health Care / organization & administration*
  • Rural Health Services / organization & administration*
  • Young Adult