A budget impact analysis of the introduction of erythropoiesis stimulating agent subsequent entry biologics for the treatment of anemia of chronic kidney disease in Canada

Can J Kidney Health Dis. 2014 Nov 11:1:28. doi: 10.1186/s40697-014-0028-3. eCollection 2014.

Abstract

Background: In Europe, epoetin subsequent entry biologics (SEBs) have been in use since 2007. Canadian patents of erythropoietin stimulating agents are expiring in 2014, therefore it is predicted that epoetin SEBs will penetrate the Canadian market in the near future.

Objective: To estimate the economic impact and costs offsets associated with the uptake and use of one or more epoetin SEBs in Canada for the treatment of anemia in chronic kidney disease.

Design: A Canada-wide epidemiological-based budget impact analysis was conducted to estimate cost outcomes under two scenarios: with and without the availability of epoetin SEB.

Setting: The analysis was conducted from the perspective of the Canadian healthcare payer, over a 5-year time horizon from 2015 to 2019.

Patients: Patients included in the model were those with chronic kidney disease stages 3 to 5, who have renal anemia and require treatment with erythropoietin stimulating agents.

Methods: Only direct medical costs pertaining to drug acquisition of currently available erythropoietin stimulating agents in Canada were incorporated in the model. Cost of epoetin SEBs, market shares, uptake rates, and other model inputs were estimated from published sources or databases. No discounting of future costs was applied.

Results: Based on our analysis, under market phenomena similar to those seen in the Europe and without considering potential switching from originator epoetin to epoetin SEB, we could expect that Canadian adoption of epoetin SEBs could result in $35 million (2013 CAD, year 1) to $50 million (year 5) cost savings annually, with cumulative savings of $221 million after 5 years. In one-way sensitivity analyses, model variables with substantial impact on cost savings were the prevalence of chronic kidney disease and epoetin SEB uptake rates.

Limitations: We did not take into account costs associated with overhead, administration, or adverse events.

Conclusion: The advent of SEBs represents an opportunity to relieve financial pressure in our healthcare system. Under the assumption that the efficacy and safety of epoetin SEBs are non-inferior to originator products, we have shown that the adoption of epoetin SEBs can lead to cost savings for the Canadian payer.

Contexte: L’époétine biosimilaire est utilisée en sol européen depuis 2007. Puisque les brevets d’utilisation des agents stimulant l’érythropoïèse (ASE) viennent à échéance en 2014, il est à prévoir que l’époétine biosimilaire, qui est un produit biologique ultérieur, fera son entrée sur le marché canadien dans un avenir rapproché.

Objectifs: Estimer l’impact économique et les coûts de compensation qui découlent de l’utilisation d’une ou de plusieurs formes d’époétines biosimilaires, dans le traitement de l’anémie associée à la maladie rénale chronique, au Canada.

Type d’étude: Une analyse d’impact budgétaire pancanadienne basée sur des données épidémiologiques a été réalisée afin d’estimer les coûts reliés à deux scénarios éventuels: le premier avec époétine biosimilaire sur le marché, et le deuxième sans cette disponibilité.

Contexte: L’analyse a été menée à partir de la perspective du contribuable au système de soins de santé canadien, sur un horizon de cinq ans, soit de 2015 à 2019.

Participants: Le modèle ne tient compte que des patients atteints d’une maladie rénale chronique de stades 3 à 5, souffrant d’anémie reliée à la maladie rénale, et nécessitant un traitement avec des agents stimulant l’érythropoïèse.

Méthodes: Les seuls coûts pris en compte par le modèle sont les coûts médicaux directs découlant de l’achat des agents stimulant l’érythropoïèse disponibles au Canada. Les coûts reliés à l’époétine biosimilaire, les parts de marché, les coûts de compensation, et les autres entrées du modèle ont été estimés à partir de sources publiées ou de bases de données. Aucune actualisation des coûts futurs n’a été estimée.

Résultats: Selon notre analyse, qui ne tient pas compte de la possibilité d’utiliser l’époétine biologique de référence avant de passer à l’époétine biosimilaire, et sous des conditions de marché similaires à celles observées en Europe, l’adoption à l’échelle canadienne de l’époétine biosimilaire pourrait résulter en une économie de 35 millions $ (2013 $ CAN, année 1) à 50 millions $ (année 5) par année, pour une économie cumulative potentielle de 221 millions $ après cinq ans. L’analyse de sensibilités unidirectionnelles montre que la prévalence de la maladie rénale chronique et les coûts de compensation reliés à l’époétine biosimilaire sont les variables du modèle ayant le plus d’impact économique.

Limites de l’étude: Nous n’avons pas tenu compte des frais généraux, d’administration, ou découlant d’imprévus.

Conclusion: Les produits biologiques ultérieurs peuvent aider à alléger les difficultés financières de notre système de santé actuel. En supposant que l’époétine biosimilaire présente une efficacité et une innocuité qui ne sont pas inférieures à celles des époétines biologiques de référence, nous montrons que l’utilisation de l’époétine biosimilaire peut mener à des économies pour le contribuable canadien.

Keywords: Biosimilars; Budget impact analysis; Darbepoetin alfa; Economic analysis; Epoetin alfa; Erythropoiesis stimulating agents; Health care costs; Subsequent entry biologics.