Over the past six decades, the drug resistance of Plasmodium falciparum has become an issue of utmost concern. Despite the remarkable progress that has been made in recent years in reducing the mortality rate to about 30% with the scaling-up of vector control, introduction of artemisinin-based combination therapies and other malaria control strategies, the confirmation of artemisinin resistance on the Cambodia-Thailand border threatened all the previous success. This review addresses the global scenario of antimalarial resistance and factors associated with it, with the main emphasis on futuristic approaches like nanotechnology and stem cell therapy that may impede resistant malaria, along with novel medications which are preparing to enter the global antimalarial market. These novel studies are likely to escalate over the coming years and will hopefully help to reduce the burden of malaria.
Au cours des six dernières décennies, la résistance aux médicaments de Plasmodium falciparum est devenue une question extrêmement préoccupante. Malgré des progrès remarquables accomplis ces dernières années pour réduire le taux de mortalité à environ 30 %, avec l’intensification de la lutte antivectorielle, l’introduction des thérapies combinées basées sur l’artémisinine et d’autres stratégies de lutte contre le paludisme, la confirmation de la résistance à l’artémisinine sur la frontière Cambodge-Thaïlande a menacé tous les succès précédents. Cette synthèse porte sur le scénario global de diverses résistances antipaludiques et les facteurs qui y sont associés, en soulignant les approches futuristes comme la nanotechnologie et la thérapie par les cellules souches, qui peuvent entraver le paludisme résistant, et les nouveaux médicaments qui vont bientôt entrer sur le marché antipaludéen mondial. Ces nouvelles études vont s’intensifier au cours des prochaines années et, nous l’espérons, contribuer à réduire la charge du paludisme.
© S. Sinha et al., published by EDP Sciences, 2014.