Multilevel and geo-statistical modeling of malaria risk in children of Burkina Faso

Parasit Vectors. 2014 Jul 29:7:350. doi: 10.1186/1756-3305-7-350.

Abstract

Background: Previous research on determinants of malaria in Burkina Faso has largely focused on individual risk factors. Malaria risk, however, is also shaped by community, health system, and climatic/environmental characteristics. The aims of this study were: i) to identify such individual, household, community, and climatic/environmental risk factors for malaria in children under five years of age, and ii) to produce a parasitaemia risk map of Burkina Faso.

Methods: The 2010 Demographic and Health Survey (DHS) was the first in Burkina Faso that tested children for malaria parasitaemia. Multilevel and geo-statistical models were used to explore determinants of malaria using this nationally representative database.

Results: Parasitaemia was collected from 6,102 children, of which 66.0% (95% confidence interval (CI): 64.0-68.0%) were positive for Plasmodium spp. Older children (>23 months) were more likely to be parasitaemic than younger ones, while children from wealthier households and whose mother had higher education were at a lower risk. At the community level, living in a district with a rate of attendance to health facilities lower than 2 visits per year was significantly associated with greater odds of being infected. Malaria prevalence was also associated with higher normalized difference vegetation index, lower average monthly rainfall, and lower population densities. Predicted malaria parasitaemia was spatially variable with locations falling within an 11%-92% prevalence range. The number of parasitaemic children was nonetheless concentrated in areas of high population density, albeit malaria risk was notably higher in the sparsely populated rural areas.

Conclusion: Malaria prevalence in Burkina Faso is considerably higher than in neighbouring countries. Our spatially-explicit population-based estimates of malaria risk and infected number of children could be used by local decision-makers to identify priority areas where control efforts should be enhanced.

Introduction: La recherche sur les déterminants du paludisme au Burkina Faso a permis d’identifier de nombreux facteurs liés aux caractéristiques individuelles. Cependant, le rôle des facteurs contextuels caractérisant l’ensemble des personnes d’un même ménage ou d’une même communauté, qui utilisent le même système de santé et qui vivent dans les mêmes conditions climatiques et environnementales a largement été ignoré. Les objectifs de cette étude chez les enfants âgés de moins de cinq ans étaient donc i) d’identifier les déterminants de la parasitémie palustre qui sont d’ordre individuels, ceux qui sont liés au ménage, ceux qui sont d’ordre communautaire, et ceux qui sont d’ordre climatique/environnemental et ii) de cartographier la prévalence de parasitémie palustre pour l’ensemble du Burkina Faso.

Méthodes: La quatrième Enquête Démographique et de Santé (DHS) réalisée en 2010 était la première enquête dans laquelle les enfants ont été testés pour les infections à Plasmodium sp. au Burkina Faso. A partir de cette enquête représentative au niveau national, des modèles multiniveaux et géostatistiques ont été utilisés pour explorer les déterminants du paludisme.

Résultats: Un total de 6,102 enfants ont été testés pour le paludisme et 66.0% (intervalle de confiance à 95%: 64.0-68.0%) d’entre eux étaient infectés par Plasmodium spp. Les plus âgés (>23 mois) avaient une parasitémie plus élevée. Les enfants des ménages ayant un statut socio-économique plus élevé et ceux dont la mère avait une scolarisation plus longue avaient une parasitémie plus faible. Au niveau communautaire, les enfants résidant dans les régions administratives où le taux de fréquentation des centres de santé n’atteignait pas deux visites par an étaient significativement plus à risque d’être parasités. Le risque de paludisme était également plus élevé quand l’indice de végétation normalisé était plus élevé, quand la moyenne des précipitations mensuelles était plus basse et quand la densité de population était plus faible. Les prédictions de la prévalence du paludisme variaient selon les localités, allant de 11% à 92%. Le nombre d’enfants ayant la parasitémie palustre est concentré dans les zones à haute densité de population alors que le risque parasitémique est plus élevé dans les zones rurales peu peuplées.

Conclusion: La prévalence du paludisme au Burkina Faso est considérablement plus élevée que celle des pays voisins, mais il existe une forte variabilité à l’intérieur du pays. Nos estimations du risque de parasitémie palustre et du nombre d’enfants infectés devraient permettre aux décideurs locaux d’identifier les zones d’intervention prioritaires pour le renforcement de la prévention et du contrôle de la maladie.

Electronic supplementary material: The online version of this article (doi:10.1186/1756-3305-7-350) contains supplementary material, which is available to authorized users.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't
  • Research Support, U.S. Gov't, Non-P.H.S.

MeSH terms

  • Bayes Theorem
  • Burkina Faso / epidemiology
  • Child, Preschool
  • Environment
  • Female
  • Humans
  • Infant
  • Malaria / epidemiology*
  • Male
  • Models, Biological
  • Risk Factors