Variation in outpatient oral antimicrobial use patterns among Canadian provinces, 2000 to 2010

Can J Infect Dis Med Microbiol. 2014 Mar;25(2):95-8. doi: 10.1155/2014/703898.

Abstract

Background: The volume and patterns of antimicrobial drug use are key variables to consider when developing guidelines for prescribing, and programs to address stewardship and combat the increasing prevalence of antimicrobial resistant pathogens. Because drug programs are regulated at the provincial level, there is an expectation that antibiotic use may vary among provinces.

Objective: To assess these potential differences according to province and time.

Methods: Provincial antimicrobial prescribing data at the individual drug level were acquired from the Canadian Integrated Program for Antimicrobial Resistance Surveillance for 2000 to 2010. Data were used to calculate two yearly metrics: prescriptions per 1000 inhabitant-days and the average defined daily doses per prescription. The proportion of liquid oral prescriptions of total prescriptions was also calculated as a proxy measure for the proportion of prescriptions given to children versus adults. To assess the significance of provincial antimicrobial use, linear mixed models were developed for each metric, accounting for repeated measurements over time.

Results: Significant differences among provinces were found, as well as significant changes in use over time. Newfoundland and Labrador was found to have significantly higher prescribing rates than all other provinces (P<0.001) in 2010, as well as the mean of all other provinces (P<0.001). In contrast, Quebec exhibited significantly lower prescribing than all other provinces (P<0.001 for all provinces except British Columbia, where P=0.024) and the mean of all other provinces (P<0.001).

Discussion/conclusion: Reports of reductions in antimicrobial use at the Canadian level are promising, especially prescribing to children; however, care must be taken to avoid the pitfall of the ecological fallacy. Reductions are not consistent among the provinces or among the classes of antimicrobial drugs dispensed in Canada.

Historique: Le volume et les modes d’utilisation d’antimicrobiens sont des variables importantes à envisager lorsqu’on élabore des lignes directrices de prescription et des programmes pour aborder la question de la gouvernance et pour lutter contre la prévalence croissante des pathogènes résistants aux antimicrobiens. Puisque les programmes de médicaments sont réglementés sur la scène provinciale, on s’attend que l’utilisation d’antibiotiques varie entre les provinces.

Objectif: Évaluer ces différences potentielles selon la province et dans le temps.

Méthodologie: Les chercheurs ont extrait les données sur la prescription de chaque médicament antimicrobien sur la scène provinciale du Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens entre 2000 et 2010. À l’aide de ces données, ils ont calculé deux mesures annuelles : les prescriptions par 1 000 habitants-jours et les doses thérapeutiques quotidiennes moyennes dispensées par prescription. Ils ont également calculé la proportion de prescriptions orales liquides par rapport aux prescriptions totales pour établir approximativement la proportion de prescriptions administrées aux enfants par rapport aux adultes. Pour évaluer l’importance de l’utilisation d’antimicrobiens sur la scène provinciale, les chercheurs ont élaboré des modèles linéaires mixtes pour chaque mesure, tenant compte de mesures répétées dans le temps.

Résultats: Les chercheurs ont constaté des différences significatives entre les provinces, ainsi que des changements importants d’utilisation dans le temps. Ils ont déterminé que Terre-Neuve-et-Labrador présentait des taux de prescription considérablement plus élevés que toutes les autres provinces (P<0,001) en 2010, ainsi que de la moyenne de toutes les autres provinces (P<0,001). Par contre, le Québec présentait des taux de prescription considérablement plus faibles que toutes les autres provinces (P<0,001 pour toutes les provinces sauf la Colombie-Britannique, où P=0,024) ainsi que de la moyenne de toutes les autres provinces (P<0,001).

Exposé et conclusion: Les rapports sur la diminution de l’utilisation d’antimicrobiens sur la scène canadienne sont prometteurs, notamment les prescriptions aux enfants. Cependant, il faut s’assurer d’éviter l’écueil des erreurs écologiques. Les réductions ne sont pas uniformes entre les provinces ou entre les classes d’antimicrobiens administrées au Canada.

Keywords: Antimicrobial spending; Antimicrobial stewardship; Antimicrobial use; Prescribing patterns; Surveillance.