HIV disease progression to CD4 count <200 cells/μL and death in Saskatoon, Saskatchewan

Can J Infect Dis Med Microbiol. 2013 Summer;24(2):97-101. doi: 10.1155/2013/780852.

Abstract

Objective: To characterize and identify determinants of HIV disease progression among a predominantly injection drug use (IDU) HIV population in the highly active antiretroviral therapy era.

Methods: The present retrospective study was based on 343 HIV patients diagnosed from 2005 to 2010 from two clinics in Saskatoon, Saskatchewan. Disease progression was defined as the time from diagnosis to immunological AIDS (CD4 count <200 cells/μL) and death. Uni- and multivariable Cox proportional hazards models were used.

Results: Of the 343 patients, 79% had a history of IDU, 77% were hepatitis C virus (HCV) coinfected and 67% were of Aboriginal descent. The one-year and three-year immunological AIDS-free probabilities were 78% and 53%, respectively. The one-year and three-year survival probabilities were 97% and 88%, respectively. Multicollinearity among IDU, HCV and ethnicity was observed and, thus, separate models were built. HCV coinfection (HR 2.9 [95% CI 1.2 to 6.9]) was a significant predictor of progression to immunological AIDS when controlling for baseline CD4 counts, treatment, age at diagnosis and year of diagnosis. For survival, only treatment use was a significant predictor (HR 0.34 [95% CI 0.1 to 0.8]). HCV coinfection was marginally significant (P=0.067).

Conclusion: Baseline CD4 count, HCV coinfection, year of diagnosis and treatment use were significant predictors of disease progression. This highlights the importance of early treatment and the need for targeted interventions for these particularly vulnerable populations to slow disease progression.

Objectif: Caractériser et établir les déterminants de la progression du VIH dans une population atteinte du VIH surtout composée d’utilisateurs de drogues injectables (UDI) à une époque d’antirétrovirothérapie très active.

Méthodologie: La présente étude rétrospective s’est fondée sur 343 patients atteints du VIH diagnostiqués entre 2005 et 2010 dans deux cliniques de Saskatoon, en Saskatchewan. La progression de la maladie était définie comme le moment du diagnostic jusqu’à l’apparition du sida immunologique (numération de CD4 inférieure à 200 cellules/μL), puis jusqu’au décès. Les chercheurs ont utilisé le modèle univariable et multivariable de risques proportionnels de Cox.

Résultats: Sur les 343 patients, 79 % avaient déjà été UDI, 77 % étaient co-infectés par le virus de l’hépatite C (VHC) et 67 % étaient d’origine autochtone. La probabilité de non-apparition de sida immunologique au bout d’un an et de trois ans correspondait à 78 % et à 53 %, respectivement. La probabilité de survie au bout d’un an et de trois ans s’élevait à 97 % et à 88 %, respectivement. Les chercheurs ont observé une multicolinéarité entre les UDI, le VHC et l’ethnie et ont donc préparé des modèles différents. La co-infection par le VHC (RC 2,9 [95 % IC 1,2 à 6,9]) était un prédicteur important de progression en sida immunologique lorsqu’on contrôlait l’effet de la numération de CD4 de référence, du traitement, de l’âge au diagnostic et de l’année de diagnostic. Seule l’utilisation du traitement était une prédicteur important de la survie (RC 0,34 [95 % IC 0,1 à 0,8]). La co-infection par le VHC avait peu d’importance (P=0,067).

Conclusion: La numération de CD4 de référence, la co-infection par le VHC, l’année de diagnostic et l’utilisation d’un traitement étaient des prédicteurs importants de progression de la maladie. Ces constatations font ressortir l’importance d’un traitement rapide et la nécessité de procéder à des interventions ciblées pour ces populations particulièrement vulnérables afin de ralentir la progression de la maladie.

Keywords: Aboriginal ethnicity; Disease progression; HIV/AIDS; Hepatitis C coinfection; Injection drug use; Survival.