Overdiagnosis problems in the DSM-IV and the new DSM-5: can they be resolved by the distress-impairment criterion?

Can J Psychiatry. 2013 Nov;58(11):612-7. doi: 10.1177/070674371305801106.

Abstract

Criticisms of psychiatry for overdiagnosing, for pathologizing normality, are not new, dating at least from the antipsychiatry critiques in the 1960s. Inevitably, revisions of the diagnostic manuals, the International Classification of Diseases and the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM), provide an occasion for renewed criticism, and the revision process of the DSM-IV became a focus for further debates on overdiagnosis. The debates are typically not about the presence or absence of a decisive marker of specific illnesses or of illness in general-a complex matter on which there is hardly a consensus-but rather about the relative medical, psychosocial, and financial harms and benefits that may accrue from overdiagnosis on the one side and underdiagnosis on the other. It is proposed in this In Review paper that a useful and valid principle for use in these debates is the tight conceptual linkage between illness and distress and impairment of day-to-day functioning. This linkage is fundamental to the conceptualization of mental disorder in the DSM-IV and can still serve to reduce overdiagnosis by excluding cases where distress and impairment are absent or minimal. The same conceptual linkage provides a way of understanding how conditions may warrant a diagnosis even though they are not associated with current distress or impairment, namely, if they carry risk for such in the future. For these conditions, assessments of costs and benefits of overdiagnosis and underdiagnosis depend crucially on high-quality, replicated data on the sensitivity and specificity of the early diagnostic test.

Les critiques du surdiagnostic ou de la pathologisation de la normalité dans la psychiatrie n’ont rien de nouveau, elles datent au moins des critiques de l’antipsychiatrie des années 1960. Inévitablement, les révisions des manuels diagnostiques, la Classification internationale des maladies et le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), offrent l’occasion d’une critique renouvelée, et le processus de révision du DSM-IV est devenu le centre d’autres débats sur le surdiagnostic. Les débats ne portent habituellement pas sur la présence ou l’absence d’un marqueur décisif de maladies spécifiques ou d’une maladie en général — une question complexe qui fait difficilement consensus — mais plutôt sur les dommages et avantages médicaux, psychosociaux et financiers relatifs que peuvent entraîner d’une part, le surdiagnostic, et d’autre part, le sousdiagnostic. Il est proposé dans cet article In Review qu’un principe utile et valide à utiliser dans ces débats soit le lien conceptuel étroit entre la maladie et la détresse et l’incapacité du fonctionnement jour après jour. Ce lien est fondamental à la conceptualisation du trouble mental dans le DSM-IV et peut encore servir à réduire le surdiagnostic en excluant les cas où la détresse et l’incapacité sont absentes ou minimales. Le même lien conceptuel offre un moyen de comprendre comment les affections peuvent justifier un diagnostic même si elles ne sont pas associées avec une détresse ou une incapacité actuelle, notamment, si elles portent le risque d’une telle détresse ou incapacité pour l’avenir. Pour ces affections, les évaluations des coûts et avantages du surdiagnostic et du sousdiagnostic reposent essentiellement sur des données répliquées de grande qualité sur la sensibilité et la spécificité d’un test diagnostique précoce.

Keywords: DSM-5; Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders—Fifth Edition; diagnosis; distress; harm; impairment; mental disorder; overdiagnosis; risk.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't
  • Review

MeSH terms

  • Diagnostic Errors / prevention & control*
  • Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders*
  • Humans
  • Mental Disorders / diagnosis*
  • Stress, Psychological*