Laparoscopy, dorsal lumbotomy and flank incision live donor nephrectomy: comparison of donor outcomes

Can Urol Assoc J. 2013 Jan-Feb;7(1-2):E69-73. doi: 10.5489/cuaj.266.

Abstract

Background: Flank incision (FL), dorsal lumbotomy (DL) and laparoscopic surgery have been effective approaches to donor nephrectomy. While laparoscopic donor nephrectomy (LDN) has become increasingly popular, there has yet to be a direct comparison of the three modalities.

Methods: We performed a retrospective chart review of FL, DL and LDN operations between 2002 and 2010 within a single institution. Donor and recipient characteristics, as well as surgical outcomes, were assessed.

Results: There were 496 donor nephrectomy operations available for analyses. Patients in the LDN group had the lowest estimated blood loss, compared to the DL and FL groups (p < 0.001), lowest rate of complications (p < 0.01), and shortest hospital stay (p < 0.0001). Donors who underwent DL used an average of 60.12 ± 5.0 mg of morphine, which was significantly less than that used by patients in the LDN (93.2 mg, p < 0.0001) and FL (111.82 mg, p < 0.001) groups. Mean serum creatinine of recipients at day 1 post-op was the highest in the FL group (p < 0.0001 FL vs. LDN, p < 0.001 FL vs. DL), but there were no significant differences between the three groups at 2 weeks, 6, 12, 18, and 24 months post-operation (p > 0.45).

Conclusions: Although a lower pain experience of LDN was not indicated, the use of LDN should be favoured over DL and FL as it is associated with fewer complications, and shorter length of stay. Of note, DL appears to be associated with higher complications and is likely not a preferred option for donor nephrectomy.

Contexte: L’incision du flanc, la lombotomie dorsale et la laparoscopie sont des techniques efficaces pour une néphrectomie chez un donneur vivant. Même si la laparoscopie a connu une montée en popularité, aucune comparaison directe entre les trois modalités n’a été effectuée.

Méthodologie: Nous avons procédé à un examen rétrospectif des dossiers de patients ayant subi une néphrectomie par incision du flanc, par lombotomie dorsale et par laparoscopie entre 2002 et 2010 dans un même établissement. Les caractéristiques des donneurs et des receveurs ainsi que les résultats de la chirurgie ont été évalués.

Résultats: Les analyses ont porté sur 496 néphrectomies. En comparaison avec les donneurs ayant subi une incision du flanc ou une lombotomie dorsale, les donneurs ayant subi une laparoscopie présentaient la perte sanguine estimée la plus faible (p < 0,001), le taux le plus bas de complications (p < 0,01) et la plus courte durée du séjour en hôpital (p < 0,0001). Les donneurs qui ont subi une lombotomie dorsale ont utilisé en moyenne 60,12 ± 5,0 mg de morphine, soit une valeur significativement plus faible que celle notée chez les patients ayant subi une laparoscopie (93,2 mg, p < 0,0001) et une incision du flanc (111,82 mg, p < 0,001). Le taux moyen de créatinine sérique le lendemain de l’intervention était le plus élevé chez les patients ayant subi une incision du flanc p ( < 0,0001 incision du flanc vs laparoscopie, p < 0,001 incision du flanc vs lombotomie dorsale), mais les différences entre les trois groupes n’étaient pas significatives 2 semaines, 6, 12, 18 et 24 mois après l’opération (p > 0,45).

Conclusions: Même si aucune réduction de la douleur n’a été observée avec la laparoscopie, il faut tout de même favoriser le recours à cette technique plutôt qu’à une lombotomie dorsale ou une incision du flanc, car elle est associée à moins de complications et à un séjour plus court en hôpital. Il est à noter que la lombotomie dorsale semble associée à un taux plus élevé de complications et n’est probablement pas une option à privilégier pour une néphrectomie chez un donneur.