Promoting Resilience in High-risk Children in Jamaica: A Pilot Study of a Multimodal Intervention

J Can Acad Child Adolesc Psychiatry. 2013 May;22(2):125-30.

Abstract

Objective: To assess the effectiveness of a multimodal afterschool and summer intervention called the Dream-A-World (DAW) Project for a cohort of school-aged Jamaican children from an impoverished, disadvantaged inner-city community in Kingston, Jamaica. Children were selected by their teachers based on severe disruptive disorders and academic underachievement and compared with a matched control group. The pilot was a child focused therapeutic modality without parental intervention for disruptive conduct and academic failure.

Method: A group psychotherapeutic intervention of creative arts therapies and remedial academic support adapted for the Jamaican context was implemented with 30 children from an inner-city primary school. The intervention was implemented over 2½ years spanning grade three to six with evaluation of outcomes using the ASEBA Teacher Report Form (TRF) and end of term grades for the intervention group versus matched controls who were offered usual school supports.

Results: The intervention group made significant improvements in school social and behavior adjustment measured by the TRF, with more successful outcome amongst boys for behavioral gains. No significant improvements were made by the girls. Limitations of cohort size, lack of parent data and questions of gender disparities in outcome were unresolved interpretative issues.

Conclusion: This multi-modal mental health and academic intervention for high-risk children living in an impoverished, violent neighbourhood, improved global functioning of boys more than girls, and raised questions for design of further preventive planning.

Objectif: Évaluer l’efficacité d’une intervention multimodale parascolaire en été, nommée Projet Dream-A-World (DAW, rêver un monde), pour une cohorte d’enfants d’âge scolaire jamaïcains issus d’une communauté pauvre défavorisée du centre-ville de Kingston, en Jamaïque. Les enfants ont été choisis par leurs enseignants en fonction de graves troubles perturbateurs et d’un mauvais rendement scolaire, et comparés avec un groupe témoin apparié. Le pilote était une modalité thérapeutique axée sur les enfants sans intervention parentale pour les conduites perturbatrices et l’échec scolaire.

Méthode: Une intervention psychothérapeutique de groupe basée sur des thérapies d’activités créatrices et un soutien de redressement scolaire, adaptée au contexte jamaïcain, a été mise en œuvre auprès de 30 enfants d’une école primaire du centre-ville. L’intervention a duré plus de 2,5 ans et a été appliquée de la 3e à la 6e année. Les résultats ont été évalués à l’aide du formulaire d’évaluation des enseignants (FEE) ASEBA et des notes de fin de session pour le groupe de l’intervention contre les groupes témoins appariés à qui des soutiens scolaires usuels ont été offerts.

Résultats: Le groupe de l’intervention s’est amélioré significativement en ce qui concerne le redressement scolaire social et comportemental mesuré par le FEE, les résultats étant plus réussis chez les garçons pour ce qui est des améliorations du comportement. Aucune amélioration significative n’a été observée chez les filles. Les limitations de la taille de cohorte, l’absence de données des parents et les questions de disparité des résultats selon le sexe sont demeurées des questions interprétatives non résolues.

Conclusion: Cette intervention multimodale et théorique en santé mentale, destinée aux enfants à risque élevé vivant dans un quartier défavorisé violent, améliorait le fonctionnement général davantage chez les garçons que chez les filles, et soulevait des questions quant à la méthode de futures planifications préventives.

Keywords: children; disruptive disorders; multimodal; resilience; social disadvantage.