The abundance and species diversity of tabanids were evaluated by trapping of insects using Vavoua traps, during the rainy season, from October 4 to November 30, 2009, in three different habitats: primary forest, secondary forest and village, in the biosphere reserve Ipassa-IRET Makokou in Gabon. Eight species belonging to three genera of tabanids have been identified for a total of 402 specimens caught. The tabanid species numerically the most abundant were: Tabanus secedens Walker, 1854 (55.2%), Tabanus obscurehirtus Ricardo, 1908 (13.9%), Chrysops dimidiatus Wulp, 1885 (11.2%) and Chrysops silaceus Austen, 1907 (10.7%). The less abundant species were Tabanus par Walker, 1854 (3.2%), Tabanus besti arbucklei Austen, 1912 (3%), Tabanus marmorosus congoicola Bequaert, 1930 (1%) and Ancala fasciata fasciata (Fabricius, 1775) (0.5%). Specimens of the genera Tabanus and Chrysops could not be identified, these insects represented respectively 0.7% and 0.5% of the insects trapped. The highest proportion of tabanids was trapped in secondary forest (75.1%) and the lower in primary forest (4.5%).
L’abondance et la diversité spécifique des tabanidés ont été évaluées par des captures d’insectes à l’aide de pièges Vavoua durant la saison des pluies, du 4 octobre au 30 novembre 2009, dans trois types de biotope : forêt primaire, forêt secondaire et villages, dans la réserve de biosphère Ipassa-IRET Makokou au Gabon. Huit espèces de tabanidés appartenant à trois genres ont été identifiées sur un total de 402 spécimens capturés. Les espèces de tabanidés numériquement les plus abondantes ont été : Tabanus secedens Walker, 1854 (55,2 %), Tabanus obscurehirtus Ricardo, 1908 (13,9 %), Chrysops dimidiatus Wulp, 1885 (11,2 %) et Chrysops silaceus Austen, 1907 (10,7 %). Les espèces les moins abondantes ont été Tabanus par Walker, 1854 (3,2 %), Tabanus besti arbucklei Austen, 1912 (3 %), Tabanus marmorosus congoicola Bequaert, 1930 (1 %) et Ancala fasciata fasciata (Fabricius, 1775) (0,5 %). Des spécimens des genres Tabanus et Chrysops n’ont pu être déterminés, représentant respectivement des taux de 0,7 % et 0,5 % des insectes capturés. La plus forte proportion de tabanidés a été capturée en forêt secondaire (75,1 %) et la plus faible en forêt primaire (4,5 %).