Associations between familial affluence and obesity risk behaviours among children

Paediatr Child Health. 2011 Jan;16(1):19-24. doi: 10.1093/pch/16.1.19.

Abstract

Background: Results of studies examining associations between socioeconomic status and obesity among children are mixed.

Objective: To examine whether physical activity, television viewing, computer use, and fruit, vegetable, soft drink and sweet consumption differed according to familial affluence of children attending schools in disadvantaged communities.

Method: A total of 218 children (seven to 11 years of age) recruited from three Calgary (Alberta) schools located in two adjacent socioeconomically disadvantaged neighbourhoods completed online surveys during the spring of 2005/2006. The number of days per week participating in vigorous physical activity for more than 20 min, and weekly frequency of fruit, vegetable, sweet and soft drink consumption were collected. Time spent watching television and using a computer during a normal school day was also captured. A family affluence scale was used to assess socioeconomic status (number of family holidays in the past year, ownership of motor vehicles and computers, and bedroom sharing). Associations between familial affluence and obesity risk behaviours were estimated using Pearson's correlation and demographic-adjusted logistic regression ORs.

Results: Higher family affluence scale scores were significantly associated with weekly fruit consumption (r=0.14). Children with lower affluence were less likely to participate in vigorous physical activity five days/week or more (OR=0.39), and to use a computer for more than 2 h/day (OR=0.41) than children with higher affluence. Linear trends between familial affluence and the likelihood of participating in physical activity and using a computer were also found. However, no other behaviours were related to affluence.

Conclusions: Increasing opportunities for physical activity and accessibility to healthy food may be important for reducing obesity risk among less affluent children.

HISTORIQUE: Les études portant sur les associations entre la situation socioéconomique et l’obésité chez les enfants donnent des résultats hétérogènes.

OBJECTIF: Examiner si l’activité physique, l’écoute de la télévision, l’utilisation de l’ordinateur et la consommation de fruits, de légumes, de boissons gazeuses et de sucreries diffèrent selon l’aisance familiale des enfants qui fréquentent les écoles de collectivités défavorisées.

MÉTHODOLOGIE: Au total, 218 enfants (de sept à 11 ans) recrutés dans trois écoles de Calgary, en Alberta, situées dans deux quartiers défavorisés sur le plan socioéconomique, ont rempli un sondage en ligne au printemps 2005–2006. Les chercheurs ont colligé le nombre de jours par semaine au cours desquels les enfants participaient à une activité physique vigoureuse de plus de 20 minutes et la fréquence hebdomadaire à laquelle ils consommaient des fruits, des légumes, des sucreries et des boissons gazeuses. Ils ont également colligé le temps consacré à écouter la télévision et à utiliser un ordinateur pendant les journées d’école. Ils ont utilisé une échelle d’aisance familiale pour évaluer leur situation socioéconomique (nombre de journées de vacances familiales depuis un an, possession de véhicules automobiles et d’ordinateurs et partage de la chambre). Ils ont évalué les associations entre l’aisance familiale et les comportements à risque de susciter l’obésité au moyen de la corrélation de Pearson et du rapport de risque relatif de régression logistique rajusté selon la démographie.

RÉSULTATS: Les indices plus élevés sur l’échelle d’aisance familiale s’associaient de manière significative à la consommation hebdomadaire de fruits (r=0,14). Les enfants moins fortunés étaient moins susceptibles de participer à une activité physique vigoureuse au moins cinq jours par semaine (RRR=0,39) et d’utiliser un ordinateur plus de deux heures par jour (RRR=0,41) que les enfants plus fortunés. Les chercheurs ont également déterminé les tendances linéaires entre l’aisance familiale et la probabilité de participer à une activité physique et d’utiliser un ordinateur. Cependant, aucun autre comportement n’était relié à l’aisance familiale.

CONCLUSIONS: Il pourrait être important d’accroître les possibilités d’activité physique et l’accessibilité aux aliments sains pour réduire le risque d’obésité chez les enfants moins fortunés.

Keywords: Diet; Obesity; Physical activity; Sedentary; Socioeconomic status.