Age difference explains gender difference in cardiac intervention rates after acute myocardial infarction

Healthc Policy. 2010 Aug;6(1):88-103.

Abstract

Many investigators have reported higher rates of cardiac procedures for males than females after acute myocardial infarction (AMI), suggesting that men are treated more aggressively than women. However, others have reported no significant differences after controlling for age, resulting in uncertainty about the existence of a true gender bias in cardiac care. In this study, a population-based cohort approach was used to calculate age-specific procedure rates by sex from administrative data. Chi-square tests and generalized linear modelling were used to assess gender differences and interactions. For all four procedures studied, rates were significantly higher for males than females (p<0.01). However, age-specific rates revealed few significant differences by gender and a sharp decrease in intervention rates with age for both males and females. Generalized linear modelling confirmed that patient age was a significant predictor of intervention rates, whereas sex was not. The significant gender difference in overall rates was completely confounded by the older age profile of female AMI patients compared to their male counterparts.

Plusieurs chercheurs ont observé de plus haut taux d'interventions cardiaques pour les hommes que pour les femmes après un infarctus aigu du myocarde (IAM), laissant croire que les hommes sont traités de façon plus agressive que les femmes. Toutefois, d'autres chercheurs indiquent qu'il n'y a pas de différence significative si on contrôle le facteur âge, ce qui mène à une incertitude quant à l'existence réelle d'un biais lié au sexe dans les soins cardiaques. Dans la présente étude, nous avons utilisé une démarche populationnelle fondée sur des cohortes afin de calculer, à partir de données administratives, les taux d'intervention selon le sexe et pour des âges précis. Nous avons utilisé des tests du khi carré et la modélisation linéaire généralisée pour évaluer les interactions et les différences entre les sexes. Pour les quatre interventions étudiées, les taux étaient significativement plus élevés pour les hommes que pour les femmes (p<0,01). Toutefois, les taux associés à des âges précis indiquent peu de différence significative entre les sexes ainsi qu'une nette diminution des taux d'intervention selon l'âge tant pour les hommes que pour les femmes. La modélisation linéaire généralisée a permis de confirmer que l'âge des patients est un indicateur significatif des taux d'intervention, alors que le sexe ne l'est pas. Pour l'ensemble des taux dans les cas d'IAM, la différence significative entre les sexes s'estompe complètement quand on compare le profil des femmes plus âgées avec celui de leurs homologues masculins.