Multivariate analysis of the factors involved in loss of renal differential function after laparoscopic partial nephrectomy: a role for warm ischemia time

Can Urol Assoc J. 2011 Apr;5(2):89-95. doi: 10.5489/cuaj.10044.

Abstract

Background: Partial nephrectomy (PN) is now the gold standard for the surgical treatment of small renal masses. We evaluated the effect of WIT and other factors on RDF assessed by preoperative and postoperative renal scintigraphy.

Methods: Between 2003 and 2008, 182 consecutive laparoscopic PN (LPN) were performed in an academic centre. Among those, 56 had mercaptoacetyl triglycine (MAG3) lasix renal scintigraphy preoperatively and postoperatively.

Results: Medians for age, preoperative estimated glomerular filtration rate and computed tomography scan tumour size were 62 years, 82 mL/min/1.73m(2) and 26 mm, respectively. Median WIT and preoperative RDF were 30 minutes and 50%, respectively. Median loss of RDF after surgery was 14%. Linear regression curves showed that loss in RDF rate was 0.2% per minute when WIT was <30 minutes and 0.7% per minute when WIT was ≥30 minutes. In multivariate analysis, length of WIT and endophytic tumour location were associated with a statistically significant loss of RDF (p < 0.05), but only in the group who experienced >30 minutes of WIT.

Interpretation: Our results suggest that the factors associated with loss of RDF are not the same before and after 30 minutes of WIT and that the rate of loss in RDF increases after 30 minutes. Since, the effect of WIT is small up to 30 minutes, we believe that surgery should focus on limiting the resection of normal parenchyma and to ensure negative margins and hemostasis, rather than on premature unclamping.

Contexte :: La néphrectomie partielle (NP) est maintenant la norme thérapeutique pour le traitement chirurgical des petites masses rénales. Nous avons évalué l’effet du temps d’ischémie chaude et d’autres facteurs sur la fonction rénale différentielle par scintigraphie rénale préopératoire et postopératoire.

Méthodologie :: Entre 2003 et 2008, 182 NP par laparoscopie ont été effectuées de façon consécutive dans un centre universitaire. De ces cas, 56 ont subi une scintigraphie rénale Lasix au MAG3 (mercaptoacétyltriglycine) avant et après l’opération.

Résultats :: Les valeurs médianes pour l’âge, le taux de filtration glomérulaire préopératoire évalué et la taille de la tumeur mesurée par tomodensitométrie étaient de 62 ans, 82 mL/min/1,73 m2 et 26 mm, respectivement. Le temps médian d’ischémie chaude et la fonction rénale différentielle avant l’opération étaient de 30 minutes et de 50 %, respectivement. La perte médiane de fonction rénale différentielle après l’intervention était de 14 %. Les courbes de régression linéaire ont révélé que la perte de fonction rénale différentielle était de 0,2 % par minute lorsque le temps d’ischémie chaude était inférieur à 30 minutes et de 0,7 % par minute lorsque le temps d’ischémie chaude était ≥ 30 minutes. Dans l’analyse multivariée, la durée de l’ischémie chaude et une tumeur endophytique ont été associées à une perte de fonction rénale différentielle significative sur le plan statistique (p < 0,05), mais seulement dans le groupe ayant subi une ischémie chaude de plus de 30 minutes.

Interprétation :: Nos résultats portent à croire que les facteurs associés à la perte de fonction rénale différentielle diffèrent avant et après 30 minutes d’ischémie chaude, et que le taux de perte de fonction rénale différentielle augmente après 30 minutes. Comme l’effet de l’ischémie chaude est minimal lorsque celle-ci est de 30 minutes ou moins, nous croyons qu’il faut chercher à limiter la résection du parenchyme normal et assurer des marges négatives et l’hémostase plutôt que de viser un déclampage prématuré.