Buprenorphine: new treatment of opioid addiction in primary care

Can Fam Physician. 2011 Mar;57(3):281-9.

Abstract

Objective: To review the use of buprenorphine for opioid-addicted patients in primary care.

Quality of evidence: The MEDLINE database was searched for literature on buprenorphine from 1980 to 2009. Controlled trials, meta-analyses, and large observational studies were reviewed.

Main message: Buprenorphine is a partial opioid agonist that relieves opioid withdrawal symptoms and cravings for 24 hours or longer. Buprenorphine has a much lower risk of overdose than methadone and is preferred for patients at high risk of methadone toxicity, those who might need shorter-term maintenance therapy, and those with limited access to methadone treatment. The initial dose should be given only after the patient is in withdrawal. The therapeutic dose range for most patients is 8 to 16 mg daily. It should be dispensed daily by the pharmacist with gradual introduction of take-home doses. Take-home doses should be introduced more slowly for patients at higher risk of abuse and diversion (eg, injection drug users). Patients who fail buprenorphine treatment should be referred for methadone- or abstinence-based treatment.

Conclusion: Buprenorphine is an effective treatment of opioid addiction and can be safely prescribed by primary care physicians.

Objectif: Faire le point sur l’usage de buprénorphine en cas de dépendance aux opiacés en médecine primaire.

Qualité des preuves: On a recherché dans MEDLINE les articles traitant de la buprénorphine publiés entre 1980 et 2009.

Principal message: La buprénorphine est un agoniste partiel des opiacés qui soulage les symptômes de sevrage et de besoin impérieux de drogue pendant au moins 24 heures. La buprénorphine présente un risque de surdose beaucoup plus faible que la méthadone et on l’utilise de préférence à la méthadone chez les patients qui ont un risque élevé de toxicité à la méthadone, chez ceux qui pourraient bénéficier d’un traitement d’entretien à court terme et chez ceux qui n’ont pas facilement accès à un traitement par la méthadone. La dose initiale ne devrait être administrée que lorsque le patient est déjà en sevrage. Pour la plupart des patients, la dose quotidienne varie entre 8 et 16 mg. Elle devrait être administrée quotidiennement par le pharmacien, avec une introduction graduelle de doses à apporter à la maison. On devrait introduire plus lentement ces doses chez les patients davantage susceptibles d’en abuser ou de les détourner. En cas d’échec du traitement à la buprénorphine, le patient devrait être redirigé en vue d’un traitement à la méthadone ou un traitement fondé sur l’abstinence.

Conclusion: La buprénorphine constitue un traitement efficace de la dépendance aux opiacés, qui peut sans danger être prescrit par le médecin de première ligne.

Publication types

  • Research Support, N.I.H., Extramural
  • Research Support, Non-U.S. Gov't
  • Review

MeSH terms

  • Buprenorphine / therapeutic use*
  • Humans
  • Opioid-Related Disorders / drug therapy*
  • Primary Health Care*

Substances

  • Buprenorphine