[The contribution of work and other social determinants to the onset of psychotropic drug use among workers in Canada]

Can J Public Health. 2010 Mar-Apr;101 Suppl 1(Suppl 1):S63-8. doi: 10.1007/BF03403849.
[Article in French]

Abstract

Objectives: This study aims to examine the contribution of work and other social determinants to the onset of psychotropic drug use among workers over an 8-year period.

Methods: The study is based on a secondary analysis of the longitudinal data of the National Population Health Survey (NPHS) of Statistics Canada carried out between 1994-1995 and 2002-2003. A panel of 7,338 people aged 15 to 55 and employed at cycle 1 was selected. To establish the incidence rate, we included those participants identified at cycle 1 as not using psychotropic drugs. Overall, 7,020 people in 1,347 local communities did not use psychotropic drugs at cycle 1 and constituted the group at risk in the study. Discrete time survival multilevel regression models were used.

Results: The onset of psychotropic drug use was estimated at 3.5% over the 8-year period studied. With the exception of the number of hours worked, occupations and other work characteristics measured in the NPHS do not show a significant contribution. Being a woman, age, physical health, smoking and stressful childhood events support an increased risk of psychotropic drug use, whereas certain personality traits decreased the risk of psychotropic drug use.

Conclusions: The work factors measured in the NPHS seem to play a limited role in the incidence of psychotropic drug use. More research is needed to better capture patterns of workers' psychotropic drug use over time.

Objectifs: Cette étude a pour objectif d’examiner la contribution du travail et d’autres déterminants sociaux dans l’incidence de la consommation de médicaments psychotropes chez les travailleurs et travailleuses, sur une période de 8 ans.

Méthodes: L’étude s’appuie sur une analyse secondaire des données longitudinales de l’Enquête Nationale sur la Santé de la Population (ENSP) de Statistique Canada sur une période comprise entre 1994–1995 et 2002–2003. Un panel de 7 338 personnes de 15 à 55 ans en emploi au cycle 1 a été sélectionné. Pour établir l’incidence, nous avons retenu les répondants du cycle 1 identifiés comme ne consommant pas de médicaments psychotropes. Au total, 7 020 personnes nichées dans 1 347 communautés locales ne consommaient pas de médicaments psychotropes au cycle 1 et ont constitué le groupe à risque à l’étude. Des modèles multiniveaux de régression de survie à temps discret ont été estimés.

Résultats: L’incidence de la consommation de médicaments psychotropes est estimée à 3,5 % sur la période de 8 ans. À l’exception des heures travaillées, la profession et les autres caractéristiques du travail ne montrent pas de contribution significative. Par contre, le fait d’être une femme, l’âge, la santé physique, le tabagisme et les événements stressants dans l’enfance augmentent le risque de consommer des médicaments psychotropes, alors que certains traits de personnalité en diminuent l’incidence.

Conclusions: Les expositions au travail, telles que mesurées par l’ENSP, jouent un rôle limité sur le développement de la consommation de médicaments psychotropes. D’autres recherches sont nécessaires afin de mieux saisir comment se profile cette consommation au fil du temps chez les travailleurs.

Publication types

  • English Abstract

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Canada
  • Female
  • Humans
  • Longitudinal Studies
  • Male
  • Middle Aged
  • Occupational Exposure*
  • Psychotropic Drugs / therapeutic use*
  • Social Environment*
  • Time Factors
  • Young Adult

Substances

  • Psychotropic Drugs