La santé en situation linguistique minoritaire

Healthc Policy. 2009 May;4(4):36-42.
[Article in French]

Abstract

Literature suggests the hypothesis that there is a health differential for minority French-speaking groups in Canada. The effect of minority on perceived health has been measured using the 2001 and 2003 Canadian Community Health Survey (CCHS). The sequential multivariate logistic regression analysis shows that the minority French-speaking groups - men and women - are more likely to declare a poorer health condition than the majority English-speaking groups. Contrary to women, this disparity among men groups remains significant even when adjustments are made according to some of the key health determinants. The study shows that the action of health determinants can be modulated by the minority/majority ratio. The identified disparities remind the need for a reflection on linguistic healthcare access policies.

La littérature suggère l'hypothèse d'une santé différentielle des francophones en situation minoritaire au Canada. L'effet de minorité sur la santé perçue a été mesuré à l'aide des Enquêtes sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2001 et 2003. Une analyse de régression logistique multivariée séquentielle montre que les francophones minoritaires – hommes et femmes – sont plus enclins à déclarer une moins bonne santé que les anglophones majoritaires. Contrairement aux femmes, cette disparité chez les hommes demeure significative même lorsque nous ajustons pour certains grands déterminants de la santé. L'étude illustre que l'action des déterminants de santé peut être ainsi modulée par le rapport minoritaire/majoritaire. Les inégalités ainsi révélées appellent à une réflexion sur les politiques d'accès linguistique aux soins de santé.

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