Pneumonia is an important disease of bighorn sheep (BHS) that is primarily responsible for the drastic decline in numbers of these animals in North America. Members of the genus Mannheimia and Pasteurella have frequently been isolated from the pneumonic lungs of BHS. Antibodies to several respiratory viruses, including bovine parainfluenza virus 3 (BPIV-3), bovine respiratory syncytial virus (BRSV), bovine viral diarrhea virus (BVDV), and bovine herpesvirus 1 (BoHV-1), have been detected in herds of BHS. The availability of BHS fetal lung cell lines is likely to enhance the chances of isolation of these viruses. Here we report the development of such a cell line. This line is permissive for BPIV-3, BRSV, BVDV, and BoHV-1 infection, as revealed by an enzyme immunoassay of virus-infected cells with antibodies specific for each of these viruses. This cell line should be valuable for detecting these 4, and possibly other, respiratory viruses in BHS.
La pneumonie est une maladie importante chez les mouflons et est responsable en grande partie pour le déclin drastique de leur nombre en Amérique du Nord. Les membres du genre Mannheimia (anciennnement Pasteurella) ont fréquemment été isolés de poumons de mouflons avec des lésions de pneumonie. Des anticorps dirigés contre plusieurs virus respiratoires, incluant le virus parainfluenza 3 bovin (BPIV-3), le virus respiratoire syncytial bovin (BRSV), le virus de la diarrhée virale bovine (BVDV) et le herpèsvirus bovin de type 1 (BoHV-1), ont été détectés dans des troupeaux de mouflons. La disponibilité de lignées cellulaires pulmonaires fœtales de mouflon devrait probablement augmenter les chances d’isolement de ces virus. Nous rapportons ici le développement d’une telle lignée cellulaire. Cette lignée est permissive pour une infection par BPIV-3, BRSV, BVDV et BoHv-1, tel que démontré par une épreuve immunoenzymatique sur des cellules infectées par ces virus avec des anticorps spécifiques pour chaque virus. Cette lignée cellulaire devrait être utile pour détecter ces 4 virus, et probablement d’autres virus respiratoires chez les mouflons.
(Traduit par Docteur Serge Messier)