Ureteral frozen sections at the time of radical cystectomy: reliability and clinical implications

Can Urol Assoc J. 2010 Feb;4(1):28-32. doi: 10.5489/cuaj.08107.

Abstract

Background: We hypothesized that the incidence of ureteral abnormalities on frozen section analysis (FS) at the time of radical cystectomy is much lower than historical values and that FS has minimal impact on outcomes. We also sought to determine the accuracy of FS and the associated costs.

Methods: We reviewed the records of 301 patients who underwent a radical cystectomy for urothelial carcinoma of the bladder (UC) between March 2000 and January 2007. The ureteral margins were sent for FS and subsequent permanent hematoxyllin and eosin (H&E) sections and results were compared. Analyses were performed to determine the costs of FS and if any association was present with the pathological stage of the primary bladder tumour and regional lymph nodes, the presence of urothelial carcinoma in situ of the bladder (CIS) and survival outcomes with the FS.

Results: We identified 602 ureters for this study. The incidence of CIS or solid urothelial carcinoma in the ureter was 2.8%. The presence of CIS of the bladder and prostatic urethra was significantly associated with a positive FS (p = 0.02). The FS were not associated with survival outcomes. The cost to pick up 1 patient with any abnormality on FS was $2080. The cost to pick up 1 patient with CIS or solid urothelial carcinoma of the ureter on FS was $6471.

Conclusion: The incidence of CIS and tumour on FS during radical cystectomy for UC is low. The costs associated with FS are substantial. Frozen section analysis should only be performed in select patients undergoing radical cystectomy.

Contexte :: Nous avons avancé l’hypothèse que la fréquence des anomalies urétérales notées par analyse de coupes congelées (CC) lors d’une cystectomie radicale est beaucoup plus basse que les valeurs historiques, et que l’analyse des CC a un impact minimal sur l’issue thérapeutique. Nous avons cherché à déterminer l’exactitude de l’analyse des CC et les coûts qui y sont associés.

Méthodologie :: Nous avons examiné les dossiers de 301 patients ayant subi une cystectomie radicale en raison d’un carcinome urothélial de la vessie entre mars 2000 et janvier 2007. Les marges urétérales avaient été envoyées pour une analyse des CC et une épreuve subséquente de coloration permanente à l’hématoxyline et à l’éosine; les résultats ont ensuite été comparés. Ces analyses ont été menées en vue de déterminer les coûts de l’analyse des CC et de vérifier la présence de tout lien entre les résultats de l’analyse des CC et le stade pathologique de la tumeur vésicale primitive, l’atteinte des ganglions lymphatiques régionaux, la présence d’un carcinome urothélial in situ de la vessie et les taux de survie.

Résultats :: Nous avons examiné des coupes de 602 uretères pour cette étude. La fréquence de carcinomes urothéliaux in situ ou de carcinomes urothéliaux (tumeurs solides) dans l’uretère était de 2,8 %. La présence d’un carcinome in situ de la vessie et de l’urètre prostatique a été associée de façon significative à des résultats positifs à l’analyse des CC (p = 0.02), mais aucune corrélation n’a été dégagée entre l’analyse des CC et les taux de survie. Les coûts engagés pour cerner un patient présentant une anomalie lors de l’analyse des CC étaient de 2080 $, alors que les coûts engagés pour cerner un patient présentant un carcinome in situ ou un carcinome urothélial solide de l’uretère étaient de 6471 $.

Conclusion :: L’incidence des carcinomes in situ et des tumeurs solides déterminées par analyse des CC lors d’une cystectomie radicale en raison d’un carcinome urothélial est faible, et les coûts associés à une analyse des CC sont considérables. Une telle analyse des coupes congelées ne devrait donc pas être effectuée pour tous les patients subissant une cystectomie radicale, mais dans certains cas précis seulement.