Continuous isometric microfocal X-ray computed tomography (CT) scans were acquired from an AKR/J mouse, Brown-Norway rat, and Hartley guinea pig. The anatomy and volume of the paranasal sinus cavities were defined from 2-dimensional (2-D) and 3-dimensional (3-D) CT images. Realistic 3-D images were reconstructed and used to determine the anterior maxillary, posterior maxillary, and ethmoid sinus cavity airspace volumes (mouse: 0.6, 0.7, and 0.7 mm(3), rat: 8.6, 7.7, and 7.0 mm(3), guinea pig: 63.5, 46.6 mm(3), and no ethmoid cavity, respectively). The mouse paranasal sinus cavities are similar to the corresponding rat cavities, with a reduction in size, while the corresponding maxillary sinus cavities in the guinea pig are different in size, location, and architecture. Also, the ethmoid sinus cavity is connected by a common drainage pathway to the posterior maxillary sinus in mouse and rat while a similar ethmoid sinus was not present in the guinea pig. We conclude that paranasal sinus cavity airspace opacity (2-D) or volume (3-D) determined by micro-CT scanning may be used to conduct longitudinal studies on the patency of the maxillary sinus cavities of rodents. This represents a potentially useful endpoint for developing and testing drugs in a small animal model of sinusitis.
Des images par tomodensitométrie (CT) isométrique microfocale en continu ont été obtenues de souris AKR/J, de rat Brown-Norway et de cobaye Hartley. L’anatomie et le volume des cavités des sinus paranasaux ont été définis à partir d’images CT en deux dimensions (2-D) et en trois dimensions (3-D). Des images 3-D réalistes ont été reconstruites et utilisées pour déterminer les volumes d’espace d’air des sinus maxillaire antérieur, maxillaire postérieur et ethmoïde (souris: 0,6, 0,7 et 0,7 mm3; rat: 8,6, 7,7 et 7,0 mm3; cobaye: 63,5, 46,6 mm3, et pas de cavité ethmoïde). Les cavités des sinus paranasaux de la souris sont similaires aux cavités correspondantes du rat, avec une réduction de la taille, alors que chez le cobaye les cavités des sinus maxillaires correspondants sont différentes en taille, localisation et architecture. Également, chez la souris et le rat la cavité du sinus ethmoïde est connectée par une voie commune de drainage au sinus maxillaire postérieur alors que chez le cobaye un sinus ethmoïde similaire n’était pas présent. Nous avons conclu que l’opacité de l’espace d’air de la cavité sinusale (2-D) ou le volume (3-D) déterminés par micro-CT pourraient être utilisés pour effectuer des études longitudinales sur la perméabilité des cavités des sinus maxillaires des rongeurs. Ceci représente un critère d’évaluation potentiellement utile pour développer et tester des médicaments dans un modèle de sinusite chez un petit animal.
(Traduit par Docteur Serge Messier)