Background: The purpose of the present study was to provide valuable prognostic information on lymph node-negative gastric cancer patients following curative resection.
Methods: Data from 112 lymph node-negative gastric cancer patients who underwent curative resection were reviewed to identify the independent factors of overall survival and recurrence.
Results: The five-year survival rate of lymph node-negative gastric cancer patients was 85.7%, and recurrence was identified in 25 patients after curative surgery. The five-year survival rate of lymph node-negative gastric cancer patients was higher than that of lymph node-positive gastric cancer patients (P<0.001). Recurrence in lymph node-negative gastric cancer patients was less than that of lymph node-positive gastric cancer patients (P=0.001). The median survival after recurrence of lymph node-negative gastric cancer patients was longer than that of lymph node-positive gastric cancer patients (P=0.021). Using multivariate analyses, the following results were determined for lymph node-negative gastric cancer patients: sex, operative type and the presence of serosal involvement were independent factors of overall survival; and lymphadenectomy, number of dissected nodes and the presence of serosal involvement were independent factors of recurrence.
Conclusions: The prognosis of lymph node-negative gastric cancer patients was better than that of lymph node-positive gastric cancer patients. Male sex, subtotal gastrectomy and nonserosal involvement should be considered to be the favourable predictors of postoperative long-term survival of lymph node-negative gastric cancer patients. Conversely, limited lymphadenectomy, few dissected nodes and serosal involvement should be considered to be risk factors of postoperative recurrence of lymph node-negative gastric cancer patients.
HISTORIQUE :: La présente étude visait à fournir de l’information pronostique intéressante sur les patients souffrant d'un cancer gastrique sans atteinte des ganglions lymphatiques après une résection curative.
MÉTHODOLOGIE :: Les données colligées auprès de 112 patients souffrant d’un cancer gastrique sans atteinte des ganglions lymphatiques qui avaient subi une résection curative ont fait l’objet d’une analyse afin de repérer les facteurs indépendants de survie et de récurrence globales.
RÉSULTATS :: Le taux de survie des patients souffrant d’un cancer gastrique sans atteinte des ganglions lymphatiques au bout de cinq ans s’élevait à 85,7 %, et on observait une récurrence chez 25 patients après une opération curative. Le taux de survie au bout de cinq ans des patients souffrant de ce type de cancer était supérieur à celui des patients atteints d’un cancer gastrique touchant les ganglions lymphatiques (P<0,001). Chez les patients souffrant d’un cancer gastrique sans atteinte des ganglions lymphatiques, la récurrence était plus faible que chez ceux dont le cancer gastrique touchait les ganglions lymphatiques (P=0,001). La survie médiane des patients souffrant d’un cancer gastrique sans atteinte des ganglions lymphatiques après une récurrence était plus longue que celle des patients chez qui les ganglions lymphatiques étaient touchés (P=0,021). Au moyen d’analyses multivariées, les auteurs ont obtenu les résultats suivants pour les patients souffrant d’un cancer gastrique sans atteinte des ganglions lymphatiques : le sexe, le type d’opération et la présence d’une atteinte séreuse étaient des facteurs indépendants de la survie globale, tandis que la lymphadénoctomie, le nombre de ganglions disséqués et la présence d’une atteinte séreuse étaient des facteurs indépendants de récurrence.
CONCLUSIONS :: Le pronostic des patients souffrant d’un cancer gastrique sans atteinte des ganglions lymphatiques était plus positif que celui des patients dont les ganglions lymphatiques étaient touchés. Le sexe masculin, la gastrectomie subtotale et l’atteinte non séreuse doivent être perçus comme des prédicteurs favorables d’une longue survie postopératoire pour les patients souffrant d’un cancer gastrique sans atteinte des ganglions lymphatiques. Par contre, une lymphadénoctomie limitée, peu de ganglions disséqués et l’atteinte séreuse doivent être perçus comme des facteurs de risque de récurrence postopératoire chez ces patients.