Community-associated methicillin-resistant Staphylococcus aureus infections in men who have sex with men: A case series

Can J Infect Dis Med Microbiol. 2007 Jul;18(4):257-61. doi: 10.1155/2007/592684.

Abstract

Background: The purpose of the present study was to describe the clinical characteristics and management of community-associated methicillin-resistant Staphylococcus aureus (CA-MRSA) infections among a cohort of men who have sex with men.

Patients and methods: A retrospective chart review was conducted of patients with culture-proven MRSA at Maple Leaf Medical Clinic (Toronto, Ontario) between November 2004 and December 2005. Cases were identified by individual physicians and by queries in the clinical management system. A standard data collection form was used to record patient demographics, potential risk factors for MRSA and course of illness. When available, antimicrobial sensitivities were recorded. DNA fingerprinting using pulsed-field gel electrophoresis, and genetic analysis for SCCmec typing and detection of the Panton-Valentine leukocidin cytotoxin were performed on six available isolates.

Results: Seventeen patients with MRSA infection were identified, 12 (71%) of whom were HIV-positive. The most common clinical presentation was abscess (35%), followed by furuncle (17%), folliculitis (17%), cellulitis (17%) and sinusitis (12%). The majority of MRSA isolates were resistant to ciprofloxacin (92%) and levofloxacin (77%). All isolates were susceptible to trimethoprim-sulfamethoxazole, rifampin, linezolid, gentamicin and clindamycin, while the majority were susceptible to tetracycline (80%). All six isolates tested were SCCmec type IVa-positive and Panton-Valentine leukocidin-positive, and had fingerprint patterns consistent with the CMRSA-10 (USA300) clone.

Conclusion: The present study describes the clinical presentation and management of CA-MRSA infections occurring in Toronto among men who have sex with men. The infections appear to have been caused by CMRSA-10, which has caused the majority of CA-MRSA outbreaks elsewhere.

CONTEXTE: L’étude avait pour but de décrire les caractéristiques cliniques et la prise en charge des infections à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), acquises dans la communauté, dans une cohorte d’hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.

PATIENTS ET MÉTHODE: Nous avons entrepris un examen rétrospectif de dossiers de patients, porteurs avérés d’infections communautaires à SARM, à la Maple Leaf Medical Clinic, à Toronto, entre novembre 2004 et décembre 2005. Les cas ont été repérés par des médecins et par des demandes de recherche dans le système de gestion des données cliniques. Nous avons utilisé un formulaire uniforme de collecte de données pour noter les renseignements démographiques, les facteurs de risque possibles d’infection à SARM et l’évolution de la maladie. Les résultats des épreuves de sensibilité aux antimicrobiens ont également été notés, le cas échéant. Enfin, une empreinte génétique de l’ADN par électrophorèse en champ pulsé, une analyse génétique en vue du typage par SCCmec et la détection de la leucocidine de Panton-Valentine, une cytotoxine, ont été effectuées sur six isolats.

RÉSULTATS: Dix-sept patients atteints d’infections à SARM ont été repérés, dont 12 (71 %) étaient positifs à l’égard du VIH. La manifestation clinique la plus fréquente était l’abcès (35 %), suivi du furoncle (17 %), de la folliculite (17 %), de la cellulite (17 %) et de la sinusite (12 %). La plupart des isolats de SARM étaient résistants à la ciprofoxacine (92 %) et à la lévofloxacine (77 %); tous les isolats étaient sensibles au triméthoprime-sulfaméthoxazole, à la rifampicine, au linézolide, à la gentamycine et à la clindamycine, et bon nombre étaient sensibles à la tétracycline (80 %). Les six isolats se sont révélés de type IVa à l’épreuve SCCmec et positifs à l’égard de la leucocidine de Panton-Valentine, et leur empreinte génétique concordait avec celle du clone CMRSA-10 (USA300).

CONCLUSION: La présente étude a fait état des manifestations cliniques et de la prise en charge des infections communautaires à SARM, à Toronto, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Les infections semblent avoir été causées par la souche CMRSA-10, à l’origine de la plupart des éclosions de ce type d’infections, enregistrées ailleurs.

Keywords: Canada; Community-associated methicillin-resistant Staphylococcus aureus; Men who have sex with men.