Access to specialist gastroenterology care in Canada: the Practice Audit in Gastroenterology (PAGE) Wait Times Program

Can J Gastroenterol. 2008 Feb;22(2):155-60. doi: 10.1155/2008/292948.

Abstract

Background: Canadian wait time data are available for the treatment of cancer and heart disease, as well as for joint replacement, cataract surgery and diagnostic imaging procedures. Wait times for gastroenterology consultation and procedures have not been studied, although digestive diseases pose a greater economic burden in Canada than cancer or heart disease.

Methods: Specialist physicians completed the practice audit if they provided digestive health care, accepted new patients and recorded referral dates. For patients seen for consultation or investigation over a one-week period, preprogrammed personal digital assistants were used to collect data including the main reason for referral, initial referral and consultation dates, procedure dates (if performed), personal and family history, and patient symptoms, signs and test results. Patient triaging, appropriateness of the referral and timeliness of care were noted.

Results: Over 10 months, 199 physicians recorded details of 5559 referrals, including 1903 visits for procedures. The distribution of total wait times (from referral to procedure) nationally was highly skewed at 91/203 days (median/75th percentile), with substantial interprovincial variation: British Columbia, 66/185 days; Alberta, 134/284 days; Ontario, 110/208 days; Quebec, 71/149 days; New Brunswick, 104/234 days; and Nova Scotia, 42/84 days. The percentage of physicians by province offering average-risk screening colonoscopy varied from 29% to 100%.

Discussion: Access to specialist gastroenterology care in Canada is limited by long wait times, which exceed clinically reasonable waits for specialist treatment. Although exhibiting some methodological limitations, this large practice audit sampling offers broadly generalized results, as well as a means to identify barriers to health care delivery and evaluate strategies to address these barriers, with the goals of expediting appropriate care for patients with digestive health disorders and ameliorating the personal and societal burdens imposed by digestive diseases.

HISTORIQUE :: On connaît les données canadiennes sur les temps d’attente en matière de cancer et de maladie cardiaque, de remplacement articulaire, d’opération des cataractes et d’imagerie diagnostique. Les temps d’attente pour obtenir une consultation en gastroentérologie, puis une intervention, n’ont pas fait l’objet d’études, même si les maladies digestives représentent un plus gros fardeau économique au Canada que le cancer ou les maladies cardiaques.

MÉTHODOLOGIE :: Les médecins spécialistes procédaient à la vérification de leur pratique s’ils dispensaient des soins en santé digestive, s’ils acceptaient des nouveaux patients et s’ils consignaient les dates des aiguillages. À l’égard des patients vus en consultation ou pour des explorations pendant une période d’une semaine, ils utilisaient un assistant numérique personnel préprogrammé pour colliger des données, y compris la principale raison de l’aiguillage, la date du premier aiguillage et de la consultation, la date de l’intervention (s’il y en avait une), les antécédents personnels et familiaux ainsi que les symptômes, signes et résultats des tests des patients. Ils consignaient également le triage des patients, la pertinence de l’aiguillage et la rapidité des soins.

RÉSULTATS :: En dix mois, 199 médecins ont consigné l’information relative à 5 559 aiguillages, y compris 1 903 visites en vue d’interventions. La répartition des temps d’attente totaux (entre l’aiguillage et l’intervention) sur la scène nationale était fortement asymétrique, avec 91/203 jours (médiane/75e percentile) et d’importantes variations inter-provinciales : Colombie-Britannique, 66/185 jours; Alberta, 134/284 jours; Ontario, 110/208 jours; Québec, 71/149 jours; Nouveau-Brunswick, 103/234 jours et Nouvelle-Écosse, 42/84 jours. Le pourcentage de médecins par province offrant des coloscopies de dépistage à risque moyen variait entre 29 % et 100 %.

DICSUSSION :: L’accès à des soins spécialisés en gastroentérologie au Canada est limité par les longs temps d’attente qui dépassent l’attente clinique raisonnable avant de recevoir un traitement par des spécialistes. Même s’il comporte certaines limites méthodologiques, ce vaste échantillon de vérification de la pratique offre des résultats très généralisés, ainsi qu’un moyen de repérer les obstacles à la prestation des soins et d’évaluer des stratégies pour les vaincre, en vue d’accélérer les soins pertinents aux patients atteints de troubles de santé digestive et de réduire les fardeaux personnels et sociétaux imposés par les maladies digestives.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Canada
  • Digestive System Diseases / diagnosis*
  • Digestive System Diseases / therapy*
  • Gastroenterology*
  • Health Services Accessibility*
  • Humans
  • Medical Audit
  • Practice Patterns, Physicians' / statistics & numerical data
  • Referral and Consultation / statistics & numerical data*
  • Time Factors
  • Waiting Lists*