Background: While the co-prevalence of eating disorders (ED) has been documented in individuals with substance use disorders (SUD), little is known about the co-occurrence of other disorders in this population. Examining this issue is critical for public health policy and treatment success.
Objective: To identify and evaluate the co-occurrence of ED and other psychiatric disorders in men and women with SUD.
Methods: The sample consisted of individuals seeking treatment for substance use. Semi-structured interviews and the CAMH Concurrent Disorders Screener were completed to assess DSM-IV psychopathology.
Results: Chi-square analyses suggested that more women scored positive for ED than men, EDs were more prevalent in both genders than in the general population, and the co-occurrence of other disorders was higher for clients with both SUD and ED than with SUD.
Discussion: Individuals with both SUD and ED appear to have multiple needs that may not be readily assessed by existing addiction treatment programs. Assessment issues, treatment, potential prevention and health promotion implications are addressed.
Contexte: La co-prévalence de troubles alimentaires (TA) est documentée chez les personnes ayan des problèmes d’abus d’alcool et de drogues (PAAD), cependant, on en sait peu sur la cooccurrence d’autres troubles dans ce segment de la population. Il est primordial d’étudier ce problème, car il est lié aux politiques de santé publique et à la réussite des traitements.
Objectif: Cerner et évaluer la co-prévalence des TA et d’autres troubles psychiatriques chez les hommes et les femmes ayant un PAAD.
Méthode: L’échantillon était constitué de personnes à la recherche d’un traitement pour une toxicomanie. Nous avons utilisé des entrevues structurées et l’outil CAMH Concurrent Disorders Screener pour évaluer toute psychopathologie relevant du DSM-IV.
Résultats: Les analyses du khi-carré ont révélé des taux plus élevés de TA chez les femmes que chez les hommes. La prévalence des TA était plus élevée chez les deux sexes que dans la population générale, et la co-occurrence d’autres troubles était plus élevée chez les personnes ayant à la fois un PAAD et un TA que chez celles qui n’avaient qu’un PAAD.
Discussion: Les personnes ayant un TA et un PAAD semblent avoir des besoins multiples qui ne sont pas évalués facilement par les programmes existants de traitement de la toxicomanie. Les questions d’évaluations, le traitement, la prévention possible, ainsi que les répercussions sur la promotion de la santé‚ sont abordés dans cet article.