We evaluated gender differences in demographic, smoking history, nicotine dependence, transtheoretical, and perceived stress variables as predictors of smoking cessation. Participants (n = 381) smoked at least 15 cigarettes per day and were motivated to quit. The outcome variable was 7-day abstinence at 1-year follow-up. Predictor variables included: age, education level, number of years smoking, cigarettes per day, quit attempts, nicotine dependence, stage of change, decisional balance, processes of change, self-efficacy, and perceived stress. Logistic regression analysis was used to derive predictive models for women and men. In women, lower scores for pre- and mid-treatment perceived stress significantly increased the likelihood of being abstinent at follow-up. For men, a higher level of education or number of quit attempts lasting > 24 hours in the past year, along with less frequent use of behavioural processes of change at baseline increased the probability of being abstinent at follow-up.
Nous avons évalué les différences attribuables au sexe dans certaines variables prédictives du renoncement au tabac. Les participants (N=381) fumaient au moins 15 cigarettes par jour et voulaient cesser de fumer. La variable de résultat était une abstinence de sept jours lors du suivi après un an. Les variables prédictives étaient l’âge, le niveau de scolarité, le nombre d’années de tabagisme, le nombre de cigarettes fumées par jour, les tentatives de renoncement au tabac, la dépendance envers la nicotine, la phase de changement, l’équilibre décisionnel, les processus de changement, l’auto-efficacité et le stress perçu. Par analyse de régression logistique, nous avons dérivé des modèles de prévision pour les femmes et les hommes. Chez les femmes, un score inférieur pour le stress perçu (avant le traitement et à mi-parcours) augmentait considérablement la probabilité d’abstinence lors du suivi. Chez les hommes, des scores supérieurs pour la scolarité ou les tentatives de renoncement au tabac de plus de 24 heures au cours de l’année précédente, ainsi qu’un recours moins fréquent, au départ, aux processus de changement de type comportemental, augmentaient la probabilité d’abstinence lors du suivi.