Potential for Upgrading in Financialised Agri-food Chains: The Case of Ghanaian Cocoa

Eur J Dev Res. 2021;33(2):227-252. doi: 10.1057/s41287-020-00351-3. Epub 2021 Feb 4.

Abstract

We revisit functional upgrading opportunities for developing and emerging market companies in the context of highly financialised food systems. We argue that the assessment of upgrading potential within the global value chain literature lacks consideration of constraints posed by financialisation, not only of the sector within which upgrading takes place but also by the global financial architecture more broadly. For the Ghanaian cocoa-chocolate sector, we show that financialisation acts as limiting factor to upgrading, with contradicting tendencies. First, financialisation of lead firms, eager to outsource non-core activities, has promoted cocoa processing in Ghana, but the resulting consolidation of power hinders further functional upgrading. Second, Ghana's dependency on cocoa for foreign exchange earnings necessitates upgrading into higher value-added segments, while also undermining feasible upgrading strategies that build on domestic or regional markets first. These contradicting tendencies constitute a middle value-added trap, which is difficult but not impossible to overcome.

Nous revisitons les opportunités de modernisation fonctionnelle des entreprises sur les marchés en développement et émergents, dans un contexte où les systèmes alimentaires sont hautement financiarisés. Nous soutenons que, dans la littérature sur les chaînes de valeur mondiale, l'évaluation du potentiel de modernisation ne tient pas compte des contraintes posées par la financiarisation, non seulement du secteur dans lequel la modernisation a lieu, mais aussi plus largement par l'architecture financière mondiale. Pour la filière cacao-chocolat ghanéenne, nous montrons que la financiarisation agit comme un facteur limitant pour la modernisation, avec des tendances contradictoires. Premièrement, la financiarisation des entreprises leader dans leur domaine, désireuses d'externaliser les activités non essentielles, a favorisé l’industrie du cacao au Ghana, mais la consolidation du pouvoir qui en résulte entrave la poursuite de la modernisation fonctionnelle. Deuxièmement, la dépendance du Ghana vis-à-vis du cacao pour ses recettes en devises nécessite une modernisation vers des branches à plus forte valeur ajoutée, tout en sapant également les stratégies de modernisation réalisables qui s'appuient d'abord sur les marchés nationaux ou régionaux. Ces tendances contradictoires représentent le piège de la valeur ajoutée intermédiaire, qu’il est difficile mais pas impossible de surmonter.

Keywords: Agri-food; Cocoa; Financialisation; Ghana; Global value chains; Upgrading.