The management of localized rectal cancer has evolved significantly over the last two years. On one hand, intensification of treatments (radio-chemotherapy, chemotherapy, then surgery) for the most advanced tumors has shown an improvement in clinical results compared to less intense regiments. On the other hand, the possibility, as for prostate cancers, of opting for active surveillance without surgery in patients presenting a complete clinical response after a treatment phase, is now accepted. More recently, the Swiss recommendations for the surveillance of rectal cancer have been modified and now differ from those of colon cancers, by incorporating pelvic MRI and rectoscopy in addition, as well as special guidelines for tumors under active surveillance.
La prise en charge du cancer du rectum localisé a beaucoup évolué ces deux dernières années. D’un côté, l’intensification des traitements (radio-chimiothérapie, chimiothérapie, puis chirurgie) pour les tumeurs les plus avancées a montré une amélioration des résultats cliniques par rapport aux traitements moins intenses. De l’autre côté, la possibilité, comme pour les cancers de la prostate, d’opter pour une surveillance active sans chirurgie chez les patients présentant une réponse clinique complète après une phase de traitement est aujourd’hui acceptée. Plus récemment, les recommandations suisses pour la surveillance du cancer du rectum ont été modifiées et se différencient maintenant de celles des cancers du côlon, en incorporant IRM pelvienne et rectoscopie en sus, de même qu’un suivi spécial pour les tumeurs en surveillance active.