Ultra-Low-Temperature Cryoablation for Ventricular Tachycardia: An Early Single-Centre Report of Acute Results

CJC Open. 2023 Nov 18;6(3):560-568. doi: 10.1016/j.cjco.2023.11.009. eCollection 2024 Mar.

Abstract

Background: Endocardial catheter ablation for ventricular tachycardia (VT) may fail because of the inability to deliver transmural lesions. Ultra-low-temperature cryoablation (ULTC) uses near-critical nitrogen and can generate temperatures as low as -196 °C. We report a series of 18 patients who underwent ULTC at the McGill University Health Centre (MUHC), representing the largest single-centre experience to date.

Methods: Eighteen patients with monomorphic drug-refractory VT underwent VT ablation with ULTC at our institution as part of the first-in-human CryoCure-VT trial (NCT04893317). After voltage map, the mapping catheter was replaced with the ULTC catheter, and lesions were applied over a fixed duration of time (60-180 seconds), followed by a 60-second thaw and another application at the original duration (freeze-thaw-freeze). Duration of ablation time was selected depending on the wall thickness of the left ventricle monitored with intracardiac echo to achieve tissue depths of 4.5 to 7.5 mm.

Results: Baseline left ventricular ejection fraction was 32%, mean age 71 years, 94% were male. A total of 32 sustained VTs were induced in 16 of 18 patients. A total of 177 cryoablation lesions were delivered (9.8 lesions per patient). Of the 16 patients with inducible VT, 15 (94%) were rendered noninducible postablation, and 1 was inducible only for a nonclinical VT. Complications included 1 pericardial effusion that required drainage. From 18 patients, 16 (89%) were discharged within the first 24 hours postablation.

Conclusions: ULTC is feasible and permits acute control of monomorphic VT during VT ablation procedures in drug-refractory patients.

Contexte: L’ablation endocardique par cathéter pour traiter la tachycardie ventriculaire (TV) peut être un échec, en raison de l’incapacité à créer des lésions transmurales. La cryoablation à ultra-basse température (ULTC, pour ultra-low-temperature cryoablation) réalisée au moyen d’azote près de son point critique liquide-vapeur peut produire des températures aussi basses que –196 °C. Nous faisons état d’une série de 18 patients ayant subi une ULTC au Centre universitaire de santé McGill (CUSM), ce qui représente la plus importante expérience menée dans un seul établissement jusqu’à ce jour.

Méthodologie: Au total, 18 patients atteints de TV monomorphe pharmacorésistante ont subi une ablation de la TV par ULTC à notre établissement, dans le cadre du premier essai mené chez l’humain sur la guérison par cryothérapie de la TV (NCT04893317). Après l’obtention de la carte électrophysiologique, le cathéter de cartographie a été remplacé par le cathéter d’ULTC, qui a permis de créer des lésions par l’application de froid pendant une durée fixe (de 60 à 180 secondes), suivie d’une période de dégel de 60 secondes, puis d’une autre application de froid pendant la même durée que la première application (cycle gel-dégel-gel). La durée de l’ablation a été déterminée en fonction de l’épaisseur de la paroi du ventricule gauche surveillée par échocardiographie endocavitaire afin d’obtenir des profondeurs tissulaires de 4,5 à 7,5 mm.

Résultats: La fraction d’éjection du ventricule gauche initiale était de 32 %, l’âge moyen des sujets était de 71 ans et 94 % d’entre eux étaient de sexe masculin. Au total, 32 TV soutenues ont été induites chez 16 patients sur 18. Dans l’ensemble, 177 lésions de cryoablation ont été créées (soit 9,8 lésions par patient). Après l’ablation, nous avons été incapables d’induire une TV chez 15 (94 %) des 16 patients chez qui nous en avions induit avant l’intervention et, chez le patient restant, nous avons pu induire une TV non clinique seulement. Les complications comprenaient un cas d’épanchement péricardique ayant nécessité un drainage. Au total, 16 (89 %) des 18 patients ont reçu leur congé de l’hôpital dans les 24 heures suivant l’ablation.

Conclusions: L’ULTC est réalisable et permet une maîtrise rigoureuse de la TV monomorphe lors des interventions d’ablation de la TV chez les patients dont la TV est pharmacorésistante.