Fluctuations in sex hormones at different stages of reproductive life, such as the menopausal transition, have been suggested as players in weight regulation. Indeed, the transition from a predominantly estrogenic state to an androgenic state characteristic of the menopausal transition contributes to changes in body composition with accumulation of fat and simultaneous loss of lean mass. However, whether these changes contribute to the weight gain remains debatable. Other physiological and psychosocial factors come into play. It is therefore important to offer individualized support with the objective to minimize the risk of weight gain and associated complications.
La fluctuation des hormones sexuelles à différentes étapes de la vie reproductive, telles que la transition ménopausique, a été proposée comme une des composantes de la régulation de poids. Effectivement, le passage d’un état principalement œstrogénique à un état androgénique, caractéristique de la transition ménopausique, contribue à des modifications de la composition corporelle avec une accumulation de graisse et une perte simultanée de masse maigre. Cependant, la question de savoir si ces changements contribuent à une prise de poids reste discutable. L’obésité est une maladie multifactorielle et d’autres facteurs d’ordre physiologique et psychosociaux rentrent en jeu. Il est donc important d’offrir un accompagnement individualisé aux femmes concernées pour les aider à minimiser le risque de prise pondérale et des complications associées.