Proton Pump Inhibitors Use in Kidney Transplant Recipients: A Population-Based Study

Can J Kidney Health Dis. 2024 Feb 12:11:20543581241228723. doi: 10.1177/20543581241228723. eCollection 2024.

Abstract

Background: Kidney transplant recipients are commonly prescribed proton-pump inhibitors (PPIs), but due to concern for polypharmacy, chronic use should be limited.

Objective: The objective was to describe PPI use in kidney transplant recipients beyond their first year of transplant to better inform and support deprescribing initiatives.

Design: We conducted a retrospective, population-based cohort study using linked health care databases.

Setting: This study was conducted in Alberta, Canada.

Patients: We included all prevalent adult, kidney-only transplant recipients between April 2008 and December 2017 who received their transplant between May 2002 and December 2017.

Measurements: The primary outcome was ongoing or new PPI use and patterns of use, including frequency and duration of therapy, and assessment of indication for PPI use.

Methods: We ascertained baseline characteristics, covariate information, and outcome data from the Alberta Kidney Disease Network (AKDN). We compared recipients with evidence of a PPI prescription in the 3 months prior to study entry to those with a histamine-2-receptor antagonist (H2Ra) fill and those with neither.

Results: We identified 1823 kidney transplant recipients, of whom 868 (48%) were on a PPI, 215 (12%) were on an H2Ra, and 740 (41%) were on neither at baseline. Over a median follow-up of 5.4 years (interquartile range [IQR] = 2.6-9.3), there were almost 45 000 unique PPI prescriptions dispensed, the majority (80%) of which were filled by initial PPI users. Recipients who were on a PPI at baseline would spend 91% (IQR = 70-98) of their graft survival time on a PPI in follow-up, and nephrologists were the main prescribers. We identified an indication for ongoing PPI use in 54% of recipients with the most common indication being concurrent antiplatelet use (26%).

Limitations: Our kidney transplant recipients have access to universal health care coverage which may limit generalizability. We identified common gastrointestinal indications for PPI use but did not include rare conditions due to concerns about the validity of diagnostic codes. In addition, symptoms suggestive of reflux may not be well coded as the focus of follow-up visits is more likely to focus on kidney transplant.

Conclusions: Many kidney transplant recipients are prescribed a PPI at, or beyond, the 1-year post-transplant date and are likely to stay on a PPI in follow-up. Almost half of the recipients in our study did not have an identifiable indication for ongoing PPI use. Nephrologists frequently prescribe PPIs to kidney transplant recipients and should be involved in deprescribing initiatives to reduce polypharmacy.

Contexte: On prescrit couramment des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) aux receveurs d’une greffe rénale; une pratique qui devrait cependant être limitée en raison de préoccupations liées à la polypharmacie.

Objectif: Décrire l’utilisation des IPP chez les receveurs d’une greffe rénale au-delà de la première année post-greffe, afin de mieux informer et de soutenir les initiatives de déprescription.

Type d’étude: Étude de cohorte populationnelle rétrospective réalisée à partir des bases de données couplées du système de santé.

Cadre: Alberta, Canada.

Sujets: Nous avons recueilli les données d’avril 2008 à décembre 2017 de tous les adultes qui avaient reçu un rein seulement entre mai 2002 et décembre 2017.

Mesures: Le principal critère de jugement était la prise continue — ou une nouvelle ordonnance — d’IPP et les modalités d’utilisation, notamment la fréquence et la durée du traitement, ainsi que l’indication pour la prescription d’IPP.

Méthodologie: Nous avons vérifié les caractéristiques initiales, les informations covariées et les données sur les résultats colligées dans l’Alberta Kidney Disease Network (AKDN). Nous avons comparé des receveurs présentant des preuves d’une prescription d’IPP au cours des trois mois précédant l’entrée dans l’étude à des patients avec une ordonnance d’antagonistes des récepteurs de l’histamine-2 (aRH2), ainsi qu’à des patients n’ayant aucune de ces prescriptions.

Résultats: Nous avons identifié 1 823 receveurs d’une greffe rénale; 868 (48 %) recevaient un IPP, 215 (12 %) recevaient un aRH2 et 740 (41 %) ne recevaient aucun traitement à l’inclusion. Au cours d’un suivi médian de 5,4 ans (intervalle interquartile [IIQ]: 2,6-9,3), près de 45 000 ordonnances uniques d’IPP ont été délivrées, dont la majorité (80 %) avait été remplie par des utilisateurs initiaux d’IPP. Les receveurs qui prenaient des IPP à l’inclusion avaient passé 91 % (IIQ: 70-98) de leur temps de survie du greffon à prendre un IPP durant la période de suivi, et ces médicaments avaient été majoritairement prescrits par des néphrologues. Une indication justifiant l’utilisation continue d’un IPP était présente chez 54 % des receveurs; la plus courante étant l’utilisation concomitante d’un agent antiplaquettaire (26 %).

Limites: Les receveurs inclus dans notre étude ont accès à une couverture médicale universelle, ce qui peut limiter la généralisabilité des résultats. Nous avons repéré des indications gastro-intestinales courantes pour l’utilisation d’IPP, mais nous n’avons pas inclus les affections rares en raison de préoccupations concernant la validité des codes diagnostiques. Aussi, les symptômes évocateurs d’un reflux pourraient ne pas être bien codés, car les visites de suivi sont plus susceptibles de porter sur la transplantation rénale.

Conclusion: De nombreux receveurs d’une greffe rénale se voient encore prescrire un IPP dans l’année suivant la transplantation, ou au-delà, et sont susceptibles de continuer d’en prendre pendant le suivi. Près de la moitié des receveurs de notre étude n’avaient pas d’indication clairement identifiable de prendre un IPP en continu. Les néphrologues prescrivent fréquemment des IPP aux receveurs d’une greffe rénale et devraient être impliqués dans les initiatives de déprescription visant à réduire la polypharmacie.

Keywords: Alberta; Choosing Wisely; epidemiology; kidney transplantation; population-based research.