Lipoprotein(a) in Familial Hypercholesterolemia

CJC Open. 2023 Sep 30;6(1):40-46. doi: 10.1016/j.cjco.2023.09.018. eCollection 2024 Jan.

Abstract

Background: Low density lipoprotein (LDL) and Lipoprotein (Lp)(a) are proatherogenic apolipoprotein (apo) B-containing members of the non-high-density lipoprotein (non-HDL) family of particles. Elevated plasma levels of LDL cholesterol (C), non-HDL-C, and apo B are defining features of heterozygous familial hypercholesterolemia (HeFH), but reports of elevated plasma Lp(a) concentration are inconsistent.

Methods: We performed retrospective chart reviews of 256 genetically characterized patients with hypercholesterolemia and 272 control subjects from the Lipid Genetics Clinic at University Hospital in London, Ontario. We evaluated pairwise correlations between plasma levels of Lp(a) and those of LDL-C, non-HDL-C and apo B.

Results: Mean Lp(a) levels were not different between individuals with hypercholesterolemia and control subjects. No correlations were found between Lp(a) and LDL-C or non-HDL-C levels in controls or patients with hypercholesterolemia; all r values < 0.079 and all P values > 0.193. Borderline weak correlations between Lp(a) and apo B were identified in patients r = 0.103; P = 0.112) and controls (r = 0.175; P = 0.005). Results were similar across genotypic subgroups.

Conclusions: Lp(a) levels are independent of LDL-C and non-HDL-C; in particular Lp(a) levels are not increased in patients with hypercholesterolemia and molecularly proven HeFH. Apo B was only weakly associated with Lp(a). Elevated Lp(a) does not cause FH in our clinic patients. Genetic variants causing HeFH that raise LDL-C do not affect Lp(a), confirming that these lipoproteins are metabolically distinct. Lp(a) cannot be predicted from LDL-C and must be determined separately to evaluate its amplifying effect on atherosclerotic risk in patients with hypercholesterolemia.

Introduction: Les lipoprotéines de faible densité (LDL) et les lipoprotéines (Lp)(a) sont des éléments contenant des apolipoprotéines (apo)B proathérogènes de la famille des particules non à lipoprotéines de haute densité (non-HDL). Des concentrations plasmatiques élevées de cholestérol LDL, de cholestérol non-HDL et d’apoB sont des caractéristiques déterminantes de l’hypercholestérolémie familiale de type hétérozygote (HFHe), mais les documents qui portent sur les concentrations plasmatiques élevées de Lp(a) sont contradictoires.

Méthodes: Nous avons effectué des revues rétrospectives de dossiers de 256 patients ayant les caractéristiques génétiques de l’hypercholestérolémie, et 272 témoins de la clinique de dyslipidémies génétiques de l’Hôpital universitaire de London, en Ontario. Nous avons évalué les corrélations par paires entre les concentrations plasmatiques de Lp(a) et celles du cholestérol LDL, du cholestérol non-HDL et de l’apoB.

Résultats: Les concentrations moyennes de Lp(a) n’étaient pas différentes entre les individus atteints d’hypercholestérolémie et les témoins. Aucune corrélation n’a été observée entre les concentrations de Lp(a) et de cholestérol LDL ou de cholestérol non–HDL des témoins ou des patients atteints d’hypercholestérolémie ; toutes valeurs r < 0,079 et toutes valeurs P > 0,193. Nous avons relevé des corrélations limites faibles entre les concentrations de Lp(a) et d’apoB chez les patients r = 0,103 ; P = 0,112) et les témoins (r = 0,175 ; P = 0,005). Les résultats étaient similaires dans tous les sous-groupes génotypiques.

Conclusions: Les concentrations de Lp(a) sont indépendantes des concentrations de cholestérol LDL et de cholestérol non–HDL ; notamment les concentrations de Lp(a) n’augmentent pas chez les patients atteints d’hypercholestérolémie et de HFHe moléculairement prouvée. L’apoB n’était que faiblement associée aux concentrations de Lp(a). Les concentrations élevées de Lp(a) ne causaient pas la HF chez les patients de notre clinique. Les variants génétiques causant la HFHe qui font augmenter les concentrations de cholestérol LDL n’affectent pas les concentrations de Lp(a), ce qui confirme que ces lipoprotéines sont distinctes sur le plan métabolique. Puisqu’on ne peut prédire les concentrations de Lp(a) à partir des concentrations de cholestérol LDL, elles doivent être déterminées séparément pour évaluer leur effet amplificateur sur le risque athérosclérotique des patients atteints d’hypercholestérolémie.