Late Palpitations in Young Patients After Ablation for Tachyarrhythmias

CJC Pediatr Congenit Heart Dis. 2022 Dec 28;2(3):106-111. doi: 10.1016/j.cjcpc.2022.12.004. eCollection 2023 Jun.

Abstract

Background: Patients after ablation for tachyarrhythmias may continue to experience palpitations in the setting of sinus rhythm. The objective of our study was to investigate if patients who have undergone ablation for tachyarrhythmia have palpitations and other somatic complaints more frequently than healthy controls.

Methods: Paediatric patients after ablation for tachyarrhythmia at BC Children's Hospital from 2009 to 2020 and healthy controls were invited to participate in a survey about palpitations. Demographics, palpitation symptoms, frequency, duration, and need for medical attention were collected and compared between patients and controls.

Results: We received responses from 111 patients (response rate of 27.5%; mean age = 20.0 ± 4.6 years, 52% male) and 62 controls (age = 19.8 ± 5.7 years, 40% male). Sixty-two (56%) patients experienced palpitations beyond the initial 4 weeks after ablation, of whom 77% (n = 48/62) reported their palpitations feeling different. Tachyarrhythmia recurrence rate after ablation was 7.2%. There was no difference in the prevalence of palpitations experienced between patients and controls (P = 0.74). Patients after ablation sought medical attention more often for their palpitations (P = 0.003) and chest symptoms (P = 0.001) compared to controls.

Conclusion: The prevalence of palpitations did not differ in ablation patients compared to healthy controls. Patients reported that their palpitations felt different after ablation and were more likely to seek medical attention for their palpitations. Paediatric patients with tachyarrhythmias may have heightened awareness due to their history. Clinicians can incorporate this into procedural counselling to reduce patient concern and need for medical attention.

Contexte: Après le traitement d’une tachyarythmie par ablation, les patients peuvent continuer de ressentir des palpitations en rythme sinusal. Notre étude avait pour objectif d’examiner si les patients ayant subi une ablation pour traiter une tachyarythmie présentaient plus fréquemment des palpitations et d’autres symptômes somatiques que des témoins en bonne santé.

Méthodologie: Une invitation à répondre à un sondage portant sur les palpitations a été transmise aux patients ayant subi une ablation au cours de leur enfance pour traiter une tachyarythmie au BC Children’s Hospital entre 2009 et 2020 ainsi qu’à des témoins en bonne santé. Des renseignements démographiques et des informations sur les symptômes de palpitation, leur fréquence, leur durée et le besoin de consulter un médecin ont été recueillis, puis des comparaisons ont été effectuées entre les patients et les témoins.

Résultats: Nous avons reçu une réponse au sondage de la part de 111 patients (taux de réponse de 27,5 %; âge moyen = 20,0 ± 4,6 ans, dont 52 % de sexe masculin) et de la part de 62 témoins (âge = 19,8 ± 5,7 ans, dont 40 % de sexe masculin). Soixante-deux patients (56 %) ont eu des palpitations au-delà de la période initiale de quatre semaines suivant l’ablation, et 77 % (n = 48 sur 62) d’entre eux ont mentionné ressentir des palpitations de nature différente. Le taux de récurrence de la tachyarythmie après l’ablation s’élevait à 7,2 %. Aucune différence n’a été observée entre la prévalence des palpitations chez les patients et chez les témoins (p = 0,74). Comparativement aux témoins, les patients ayant subi une ablation ont consulté plus souvent un médecin en raison de leurs palpitations (p = 0,003) et de leurs symptômes thoraciques (p = 0,001).

Conclusion: La prévalence des palpitations chez les patients ayant subi une ablation n’était pas différente de celle observée chez les témoins en bonne santé. Les patients ont rapporté ressentir des palpitations de nature différente après leur ablation, et ils étaient plus susceptibles que les témoins de consulter un médecin en raison de leurs palpitations. Il se pourrait que les patients atteints de tachyarythmie au cours de l’enfance se montrent plus vigilants en raison de leurs antécédents. Les cliniciens peuvent intégrer ces observations au processus de consultation afin de diminuer les inquiétudes des patients et le besoin de consulter un médecin.