Atypical ADPKD Due to a DNAJB11 Pathogenic Variant: An Educational Case Report

Can J Kidney Health Dis. 2023 Oct 18:10:20543581231203054. doi: 10.1177/20543581231203054. eCollection 2023.

Abstract

Rationale: Due to next-generation sequencing, variants in new genes such as DNAJB11 are recently being identified as causing atypical autosomal dominant polycystic kidney disease (ADPKD). It is important to describe phenotypes associated with these variants in order to increase awareness among clinicians, especially since genetic variability affects ADPKD severity.

Presenting concerns of the patient: We describe a 55-year-old female patient of Haitian origin who presented with slowly deteriorating kidney function, microscopic hematuria, proteinuria, enlarged kidneys with innumerable small cysts, and a family history of chronic kidney disease and cysts. The phenotype was atypical for ADPKD caused by PKD1 or PKD2 variants, since cysts were of small size, kidneys were only moderately enlarged, and the patient had no extra-renal involvement suggestive of typical ADPKD such as liver cysts, pancreatic cysts, cranial aneurysms, or cardiac abnormalities.

Diagnoses: A panel of genes was analyzed by next-generation massive sequencing techniques, including DNAJB11, DZIP1L, GANAB, HNF1B, PKD1, PKD2, and PKHD1. Genetic testing revealed a heterozygous variant in the DNAJB11 gene (c.123 dup), which is predicted to result in premature protein termination (p. Lys42*) and was classified by the laboratory as likely pathogenic.

Interventions: She was treated with candesartan 16 mg once daily to address her proteinuria.

Outcomes: At the time of the most recent follow-up, her proteinuria has increased, and her kidney function continues to slowly deteriorate.

Teaching points: DNAJB11 variants are a rare cause of atypical ADPKD. It is important to recognize the clinical features that help distinguish DNAJB11 from PKD1 and PKD2 variants. Atypical ADPKD due to DNAJB11 variants is usually characterized by small cysts, normal kidney size, proteinuria, progressive chronic kidney disease, and phenotypic overlap with autosomal dominant tubulointerstitial kidney disease (ADTKD). It may, however, present itself with enlarged kidneys as was seen in our patient. Genetic testing should be offered whenever a patient presents atypical features of ADPKD, which also requires increased awareness among clinicians regarding the various phenotypes of atypical ADPKD.

Justification: Grâce au séquençage de nouvelle génération, on a récemment identifié des variants de nouveaux gènes tels que DNAJB11 qui causeraient une forme atypique de polykystose rénale autosomique dominante (PKRAD). Afin de sensibiliser davantage les cliniciens, il est important de décrire les phénotypes associés à ces variants, d’autant plus qu’on sait que la variabilité génétique affecte la gravité de la PKRAD.

Présentation du cas: Nous décrivons le cas d’une patiente de 55 ans d’origine haïtienne qui présentait une lente détérioration de la fonction rénale, une hématurie microscopique, une protéinurie et des reins avec d’innombrables petits kystes. La patiente avait également des antécédents familiaux de néphropathie et de kystes. Le phénotype était atypique pour une PKRAD causée par les variants PKD1 ou PKD2, car les kystes étaient petits, que la taille des reins n’était que modérément augmentée et qu’elle ne présentait aucune atteinte extra-rénale suggérant une PKRAD typique tels que des kystes hépatiques, des kystes pancréatiques, des anévrismes crâniens ou des anomalies cardiaques.

Diagnostic: Un groupe de gènes a été analysé par des techniques de séquençage massif de nouvelle génération, notamment les gènes DNAJB11, DZIP1L, GANAB, HNF1B, PKD1, PKD2 et PKHD1. Le dépistage génétique a révélé un variant hétérozygote dans le gène DNAJB11 (c.123 dup), qui est prédite comme entraînant une terminaison protéique prématurée (p.Lys42*) et qui a été classé par le laboratoire comme étant probablement pathogène.

Interventions: La patiente a reçu 16 mg de candesartan une fois par jour pour traiter sa protéinurie.

Résultats: Lors du plus récent suivi, la protéinurie avait augmenté et la fonction rénale avait continué de se détériorer lentement.

Enseignements tirés: Les variants de DNAJB11 sont une cause rare de PKRAD atypique. Il est important de reconnaître les caractéristiques cliniques qui aident à distinguer les variants de DNAJB11 des variants PKD1 et PKD2. La PKRAD atypique due à des variants du gène DNAJB11 est généralement caractérisée par de petits kystes, des reins de taille normale, une protéinurie, une insuffisance rénale chronique progressive et un chevauchement phénotypique avec la néphropathie tubulo-interstitielle autosomique dominante. Elle peut cependant se présenter avec des reins de taille augmentée, comme on l’a vu chez cette patiente. Le dépistage génétique devrait être offert dès qu’un patient présente des caractéristiques de PKRAD atypique, ce qui nécessite également une sensibilisation accrue des cliniciens aux divers phénotypes de la PKRAD atypique.

Keywords: ADPKD; DNAJB11; chronic kidney disease; cystic kidney disease; genetic kidney disease.

Publication types

  • Case Reports