Availability of health-promoting interventions in high schools in Quebec, Canada, by school deprivation level

Health Promot Chronic Dis Prev Can. 2023 Jun;43(6):321-329. doi: 10.24095/hpcdp.43.7.02.
[Article in English, French]

Abstract

Introduction: School-based health-promoting interventions (HPIs) foster adolescent health and well-being. Access to HPIs may differ by the socioeconomic advantage of students at each school (school deprivation). We assessed the importance of health issues and availability of HPIs and extracurricular activities by school deprivation in high schools in Quebec, Canada.

Methods: In 2016/17, 2017/18 and 2018/19, we interviewed school principals or a designee in 48 public high schools classified as disadvantaged (33%) or advantaged (67%). Schools rated whether 13 common health-related issues were important (i.e. warranted intervention) in their student population and reported whether HPIs to address these or other health issues and/or sports or special interest extracurricular activities had been available in the past year.

Results: 84% of disadvantaged schools offered one or more HPIs in the past year compared to 73% of advantaged schools. Higher proportions of disadvantaged schools perceived most of 13 health-related issues as important. HPIs for bullying/exclusion, sex education and physical activity (issues subject to government mandates) were available in most schools. Higher proportions of disadvantaged schools offered non-mandated HPIs (i.e. for healthy eating, mental health/well-being and substance use). Higher proportions of advantaged schools offered extracurricular activities in all areas other than non-competitive sports, which was offered by equal proportions of advantaged and disadvantaged schools.

Conclusion: Government mandates appear to facilitate universal availability of HPIs in schools, possibly boosting equity in school-based health promotion. Further investigation of possible differences in the content, implementation and/or effects of HPIs based on school deprivation is warranted.

Introduction: Les interventions de promotion de la santé en milieu scolaire favorisent la santé et le bien-être des adolescents. Leur présence peut varier en fonction du milieu socioéconomique des écoles (défavorisation scolaire). Nous avons évalué l’importance accordée à certains problèmes de santé ainsi que la disponibilité des interventions de promotion de la santé et la disponibilité de certaines activités parascolaires en fonction du niveau de défavorisation d’écoles secondaires du Québec (Canada).

Méthodologie: En 2016-2017, 2017-2018 et 2018-2019, nous avons interviewé les directeurs et directrices (ou leurs représentants) de 48 écoles secondaires publiques classées soit comme défavorisées (33 %), soit comme favorisées (67 %). Les écoles ont été appelées à évaluer l’importance de 13 problèmes courants liés à la santé (nécessitant une intervention) chez leurs élèves et à indiquer si des interventions de promotion de la santé portant sur ces problèmes ou d’autres problèmes de santé ainsi que sur des activités parascolaires de sport ou d’intérêt particulier avaient été offertes dans l’année.

Résultats: Quatre-vingt-quatre pour cent (84 %) des écoles défavorisées avaient offert une ou plusieurs interventions de promotion de la santé dans l’année, contre 73 % des écoles favorisées. Les écoles défavorisées ont été plus nombreuses en proportion que les écoles favorisées à percevoir comme importants la plupart des 13 problèmes liés à la santé. Des interventions de promotion de la santé visant l’intimidation et l’exclusion, l’éducation sexuelle et l’activité physique (problèmes faisant l’objet de mandats gouvernementaux) étaient offertes dans la plupart des écoles. Les écoles défavorisées étaient plus nombreuses en proportion que les écoles favorisées à offrir des interventions de promotion de la santé non liées à un mandat (alimentation saine, santé mentale et bien-être, consommation de substances, etc.). En revanche, les écoles favorisées étaient plus nombreuses à offrir des activités parascolaires dans les domaines autres que les sports non compétitifs, ces derniers étant offerts en proportions égales par les écoles favorisées et par les écoles défavorisées.

Conclusion: Les mandats gouvernementaux semblent favoriser la présence universelle des interventions de promotion de la santé dans les écoles et sont susceptibles d’améliorer l’équité de la promotion de la santé en milieu scolaire. Des études approfondies sont nécessaires sur les différences possibles en matière de contenu et de mise en oeuvre et à propos des effets des interventions de promotion de la santé en fonction de la défavorisation des écoles.

Keywords: adolescents; cross-sectional studies; healthy eating; physical activity; sex education; social inequalities; substance use.

Plain language summary

Higher proportions of disadvantaged schools considered unhealthy eating, alcohol use, cigarette smoking, aggressive behaviour and sexually transmitted infections (STIs) as important health issues; higher proportions of advantaged schools considered suicide risk and selfharm as important health issues. 84% of disadvantaged schools reported offering one or more health-promoting interventions (HPI) in the past year, compared to 73% of advantaged schools. HPIs for bullying/exclusion, sex education and physical activity (themes subject to government mandates) were available in most schools. Notably higher proportions of disadvantaged schools offered HPIs related to healthy eating, mental health and well-being and substance use. Most schools offered different extracurricular activities, but a higher proportion of advantaged schools offered extracurricular activities of all types except non-competitive sports, which were offered by equal proportions of advantaged and disadvantaged schools.

MeSH terms

  • Adolescent
  • Canada / epidemiology
  • Exercise
  • Humans
  • Quebec / epidemiology
  • Schools
  • Sports*