Awareness Among Primary Care Physicians in Canada of Guideline Recommendations for Lowering LDL-Cholesterol in High-Risk Patients

CJC Open. 2023 Feb 10;5(5):357-363. doi: 10.1016/j.cjco.2023.02.002. eCollection 2023 May.

Abstract

Background: Cardiovascular (CV) risk management for high-risk patients is often provided by primary care physicians (PCPs). We surveyed Canadian PCPs regarding their awareness and implementation of the 2021 Canadian Cardiovascular Society (CCS) lipid guideline recommendations for patients following an acute coronary syndrome (ACS) and those with diabetes but without CV disease.

Methods: A committee of PCPs and specialists with lipid expertise, including some 2021 CCS lipid guideline coauthors, designed a survey to probe PCP awareness and practice patterns regarding CV risk management. From a national database, a total of 250 PCPs completed the survey between January and April 2022.

Results: Almost all PCPs (97.2%) concurred that a post-ACS patient should be seen by their PCP within 4 weeks of hospital discharge (81.2% said within 2 weeks). Almost half (44.4%) responded that discharge summaries provided inadequate information, and 41.6% felt that lipid management post-ACS was the responsibility primarily of specialists. A total of 58.4% articulated that they face challenges when seeing a post-ACS patient, related to inadequate discharge information, complexities of polypharmacy and duration of therapies, and managing statin intolerance. A total of 63.2% and 43.6% correctly identified low-density lipoprotein cholesterol (LDL-C) intensification thresholds of 1.8 mmol/L in post-ACS patients, and 2.0 mmol/L in diabetes patients, respectively, and 81.2% incorrectly thought that proprotein convertase subtilisin/kexin type 9 (PCSK9) inhibitors were indicated for patients with diabetes but without CV disease.

Conclusions: One year following publication of the 2021 CCS lipid guidelines, our survey reveals knowledge gaps among responding PCPs regarding intensification thresholds and treatment options for patients post-ACS, or those with diabetes. Innovative and effective knowledge-translation programs to address these gaps are desirable.

Contexte: La prise en charge du risque cardiovasculaire (CV) chez les patients à risque élevé est souvent réalisée par les médecins en soins primaires (MSP). Nous avons donc sondé les MSP canadiens quant à leur connaissance des lignes directrices 2021 de la Société cardiovasculaire du Canada (SCC) sur les lipides et leur mise en œuvre auprès des patients ayant subi un syndrome coronarien aigu (SCA) et auprès des patients atteints de diabète qui ne présentent pas de maladie CV.

Méthodologie: Un comité de MSP et de spécialistes ayant une expertise sur la question des lipides, y compris certains coauteurs des lignes directrices 2021 de la SCC sur les lipides, a conçu un sondage pour évaluer la connaissance des mesures de prise en charge du risque CV et les habitudes de pratique des MSP en la matière. Au total, 250 MSP provenant d’une banque de données nationale ont rempli le sondage entre janvier et avril 2022.

Résultats: Presque tous les MSP (97,2 %) étaient d’accord pour dire que les patients ayant subi un SCA devraient avoir une consultation avec leur MSP dans les quatre semaines suivant leur congé de l’hôpital (81,2 % ont dit deux semaines). Près de la moitié des répondants (44,4 %) ont indiqué que le sommaire d’hospitalisation fournit une information inadéquate, et 41,6 % estimaient que la gestion des lipides après un SCA relevait des spécialistes. Au total, 58,4 % des répondants ont mentionné rencontrer des difficultés lors de la consultation avec un patient après une SCA, surtout quant à l’information inadéquate contenue dans le sommaire d’hospitalisation, aux complexités de la polypharmacie, à la durée des traitements et à l’intolérance aux statines. De plus, 63,2 % et 43,6 % des répondants ont correctement indiqué les seuils d’intensification du traitement pour le cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL), soit 1,8 mmol/l chez les patients après un SCA et 2,0 mmol/l chez les patients diabétiques, respectivement. Par ailleurs, 81,2 % des répondants croyaient à tort que les inhibiteurs de la proprotéine convertase subtilisine/kexine de type 9 (PCSK9) étaient indiqués pour les patients diabétiques ne présentant pas de maladie CV.

Conclusions: Un an après la publication des lignes directrices 2021 de la SCC sur les lipides, notre sondage montre des lacunes dans les connaissances des MSP quant aux seuils d’intensification du traitement et aux options de traitement pour les patients ayant subi un SCA ou atteints de diabète. Des programmes novateurs et efficaces de transmission du savoir sont souhaitables pour combler ces lacunes.