This article examines the resurgence of economic justifications for investment in family planning in Africa. In the Cold War period, population control programmes were at the forefront of the Northern development agenda for the Global South; rapid population growth was cast as the enemy of national economic advancement and modernisation. At the United Nations Conference on Population and Development in 1994, global leaders signed on to a Platform of Action that sidelined economic and environmental concerns with population growth in favour of a human rights approach to family planning. Over the past decade, key sectors of the development community have regained their enthusiasm about the economic and social benefits of reducing fertility in sub-Saharan Africa. A wide variety of multilateral organisations have joined forces with African governments in a common pursuit: lower fertility to achieve demographic transition and harness the demographic dividend. The article contends that efforts to catalyse the demographic dividend are problematic because pursuing dramatic reductions in fertility (rather than reproductive and contraceptive autonomy) violates human rights approaches to sexual and reproductive health.
Cet article examine la résurgence des justifications économiques pour les investissements en faveur de la planification familiale en Afrique. À l’époque de la guerre froide, les programmes de régulation des naissances étaient au premier rang du programme de développement du Nord pour le Sud; on estimait qu’une croissance démographique rapide était l’ennemie du progrès économique et de la modernisation des pays. En 1994, les dirigeants mondiaux réunis pour la Conférence des Nations Unies sur la population et le développement ont adopté un Programme d’action qui écartait les préoccupations économiques et environnementales causées par la croissance démographique en faveur d’une approche de la planification familiale fondée sur les droits de l’homme. Au cours de la dernière décennie, des secteurs clés de la communauté du développement ont retrouvé leur enthousiasme pour les avantages économiques et sociaux d’une réduction de la fécondité en Afrique subsaharienne. Un large éventail d’organisations multilatérales ont joint leurs forces avec les gouvernements africains autour d’un objectif commun: diminuer la fécondité pour parvenir à la transition démographique et exploiter le dividende démographique. L’article avance que les activités destinées à catalyser le dividende démographique sont problématiques car la recherche de réductions spectaculaires de la fécondité (plutôt que l’autonomie reproductive et contraceptive) viole les approches des droits de l’homme en matière de santé sexuelle et reproductive.
Este artículo examina el resurgimiento de justificaciones económicas para invertir en planificación familiar en África. En el período de la Guerra Fría, los programas de control de la población estaban en primer plano en la agenda de desarrollo Septentrional para el Sur Global; el rápido crecimiento demográfico fue considerado como el enemigo del progreso económico nacional y de la modernización. En la Conferencia sobre la Población y el Desarrollo de las Naciones Unidas, celebrada en 1994, líderes mundiales firmaron la Plataforma de Acción que dejó al margen las preocupaciones económicas y ambientales relacionadas con el crecimiento de la población a favor de un enfoque de planificación familiar basado en los derechos humanos. En la última década, sectores clave de la comunidad de desarrollo han recuperado el entusiasmo respecto a los beneficios económicos y sociales de reducir la fertilidad en África subsahariana. Una gran variedad de organizaciones multilaterales han unido fuerzas con gobiernos africanos en un esfuerzo común: reducir la fertilidad para lograr la transición demográfica y aprovechar el dividendo demográfico. El artículo sostiene que los esfuerzos por catalizar el dividendo demográfico son problemáticos porque buscar reducciones drásticas en la fertilidad (en vez de autonomía reproductiva y anticonceptiva) viola los enfoques de salud sexual y reproductiva basados en los derechos humanos.
Keywords: demographic dividend; demographic transition; economic growth; family planning; fertility decline.