What is the risk of returning to the emergency department within 30 days for patients diagnosed with substance-induced psychosis?

CJEM. 2022 Nov;24(7):702-709. doi: 10.1007/s43678-022-00364-3. Epub 2022 Sep 15.

Abstract

Objectives: The primary objective of this study was to measure the risk of return Emergency Department (ED) visits in patients presenting to the ED with a diagnosis of substance-induced psychosis. Secondary objectives included: (1) describing the characteristics of patients returning within 30 days to the ED with substance-induced psychosis, and (2) identifying risk factors associated with such ED return.

Methods: At two urban sites from January 1, 2018 to December 31, 2019, we included consecutive patients presenting to the ED with substance-induced psychosis defined by their ED discharge diagnosis of psychosis and clinical evidence of substance use. We described ED resources utilized by this patient population including ED time and disposition then subsequently described return visits within 30 days and characteristics among those patients who returned.

Results: We identified 611 unique patients presenting with substance-induced psychosis, with 813 total ED visits. The median age was 35 years (IQR 28-45), 71.4% (n = 436) were male, and 44.8% (n = 274) were homeless. The median ED length of stay was 619 min (IQR 313-898), and 48.4% (n = 296) were admitted to hospital. Forty percent of patients (n = 237) returned to the ED within 30 days of the index substance-induced psychosis visit, 116 (18.9%) returning more than once. Of these return visits, 74 (31.2%) were for recurrent substance-induced psychosis. Younger age, female gender, no opioid use, and no prior history of bipolar disorder were identified as common characteristics among those returning to the ED with substance-induced psychosis.

Conclusions: In ED patients with substance-induced psychosis, nearly half of all patients were admitted to hospital, 40% had a 30 days return ED visit, and one-third of those were for substance-induced psychosis. We identified clinically relevant factors common to those returning with recurrent substance-induced psychosis.

RéSUMé: OBJECTIFS: L'objectif principal de cette étude était de mesurer le risque de retour aux urgences chez les patients se présentant aux urgences avec un diagnostic de psychose induite par une substance. Les objectifs secondaires comprenaient : 1) décrire les caractéristiques des patients qui retournent aux urgences dans les 30 jours avec une psychose induite par la substance, et 2) déterminer les facteurs de risque associés à ce retour aux urgences. MéTHODES: Dans deux sites urbains, du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2019, nous avons inclus des patients consécutifs se présentant aux urgences avec une psychose induite par une substance, définie par leur diagnostic de psychose à la sortie des urgences et des preuves cliniques de consommation de substances. Nous avons décrit les ressources des urgences utilisées par cette population de patients, notamment le temps passé aux urgences et les dispositions prises, puis nous avons décrit les visites de retour dans les 30 jours et les caractéristiques des patients qui sont revenus. RéSULTATS: Nous avons identifié 611 patients uniques présentant une psychose induite par une substance, avec un total de 813 visites aux urgences. L'âge médian était de 35 ans (IQR 28-45), 71,4 % (n = 436) étaient des hommes et 44,8 % (n = 274) étaient sans domicile fixe. La durée médiane du séjour aux urgences était de 619 minutes (IQR 313-898), et 48,4 % (n = 296) ont été hospitalisés. Quarante pour cent des patients (n = 237) sont retournés aux urgences dans les 30 jours suivant la visite de référence pour une psychose due à une substance, 116 (18,9 %) y étant retournés plus d'une fois. Parmi ces visites de retour, 74 (31,2 %) concernaient une psychose récurrente induite par une substance. Un âge plus jeune, le sexe féminin, l'absence de consommation d'opioïdes et d'antécédents de troubles bipolaires ont été identifiés comme des caractéristiques communes chez les personnes revenant aux urgences pour une psychose induite par une substance. CONCLUSIONS: Chez les patients des urgences souffrant de psychose due à une substance, près de la moitié des patients ont été hospitalisés, 40 % sont revenus aux urgences dans les 30 jours, dont un tiers pour une psychose due à une substance. Nous avons identifié des facteurs cliniquement pertinents communs à ceux qui reviennent avec une psychose récurrente induite par une substance.

Keywords: Emergency department; Psychosis; Substance.

MeSH terms

  • Adult
  • Emergency Service, Hospital
  • Female
  • Hospitalization
  • Humans
  • Male
  • Patient Readmission*
  • Psychotic Disorders* / epidemiology
  • Retrospective Studies