On embedding assessments of self-regulated learning into licensure activities in the health professions: a call to action

Can Med Educ J. 2022 Aug 26;13(4):100-109. doi: 10.36834/cmej.73855. eCollection 2022 Aug.

Abstract

How well have healthcare professionals and trainees been prepared for the inevitable demands for new learning that will arise in their future? Given the rapidity with which 'core healthcare knowledge' changes, medical educators have a responsibility to audit whether trainees have developed the capacity to effectively self-regulate their learning. Trainees who engage in effective self-regulated learning (SRL) skillfully monitor and control their cognition, motivation, behaviour, and environment to adaptively meet demands for new learning. However, medical curricula rarely assess trainees' capacity to engage in these strategic processes. In this position paper, we argue for a paradigm shift toward assessing SRL more deliberately in undergraduate and postgraduate programs, as well as in associated licensing activities. Specifically, we explore evidence supporting an innovative blend of principles from the science on SRL, and on preparation for future learning (PFL) assessments. We propose recommendations for how program designers, curriculum developers, and assessment leads in undergraduate and postgraduate training programs, and in licensing bodies can work together to develop integrated assessments that measure how and how well trainees engage in SRL. Claims about lifelong learning in health professions education have gone unmatched by responsive curricular changes for far too long. Further neglecting these important competencies represents a disservice to medical trainees and a potential risk to the future patients they will care for.

Dans quelle mesure les professionnels de la santé et les étudiants ont-ils été préparés aux exigences inévitables de nouveaux apprentissages qui se présenteront à eux à l’avenir? Étant donné la rapidité avec laquelle les «connaissances de base en matière de soins de santé» évoluent, les enseignants en médecine ont la responsabilité de vérifier si les étudiants ont développé la capacité d’autoréguler adéquatement leurs apprentissages. Ceux qui pratiquent efficacement l’apprentissage autorégulé (AAR) surveillent et contrôlent habilement leur cognition, leur motivation, leur comportement et leur environnement pour s’adapter à la nécessité de nouveaux apprentissages. Cependant, les programmes d’études médicales évaluent rarement la capacité des étudiants à s’engager dans ce processus stratégique. Dans cet exposé de position, nous plaidons en faveur d’un changement de paradigme vers une évaluation plus ciblée de l’AAR dans les formations doctorale et postdoctorale, ainsi que pour les activités d’évaluation. Plus précisément, nous explorons les résultats convaincants de l’emploi d’un mélange innovant de principes issus de la recherche en matière d’AAR et d’évaluations de la préparation à l’apprentissage futur. Nous proposons des recommandations pour une collaboration entre les responsables de la conception de programmes d’études, ceux de l’élaboration du cursus, ceux chargés de l’évaluation dans les programmes d’études prédoctorales et postdoctorales et les organismes responsables de l’octroi d’un titre de compétence en vue de créer des évaluations intégrées qui mesurent la méthode et la qualité de l’AAR chez les étudiants. Les programmes d’études tardent encore à traduire dans la pratique la reconnaissance de l’importance de l’apprentissage tout au long de la vie dans l’éducation médicale. Continuer à négliger ces compétences importantes ne ferait que nuire aux étudiants en médecine et potentiellement à leurs futurs patients.