A case of tail-biting on a multi-site swine operation in Ontario

Can Vet J. 2022 Aug;63(8):835-840.

Abstract

This case study describes a severe tail-biting event on a multi-site swine operation in Ontario and outlines the management strategies implemented in an attempt to control the problem. An established social order was clearly present before the tail-biting event occurred. Over 40% of tail-docked pigs in 3 of 8 grower-finisher barns were severely affected, leading to higher mortality and increased numbers of pigs re-housed in hospital pens. Environmental factors, management practices, and animal health in the barns experiencing the tail-biting event are described, including detection of the mycotoxin deoxynivalenol in corn at > 2 ppm. Changes implemented in response to tail-biting included altering the phase-feeding schedule, adding enrichment devices, and increasing surveillance. The subsequent cohort of pigs was followed through the finisher barns and did not engage in the same severity or prevalence of tail-biting as the previous cohort of pigs which experienced the tail-biting event. Key clinical message: No single factor was identified as the initiating cause for the severe tail-biting event. The subsequent cohort of pigs in 4 barns of the same operation were monitored for tail-biting from entry until market, and the incidence of tail-biting was very low.

Un cas de caudophagie dans une exploitation porcine à sites multiples en Ontario. Cette étude de cas décrit un cas grave de caudophagie dans une exploitation porcine à sites multiples en Ontario et décrit les stratégies de gestion mises en oeuvre pour tenter de limiter le problème. Un ordre social établi était clairement présent avant que l’événement de mordillage de queue ne se produise. Plus de 40 % des porcs à la queue coupée dans trois des huit élevages de type croissance-finition ont été gravement touchés, ce qui a entraîné une mortalité plus élevée et un nombre accru de porcs relogés dans des enclos hospitaliers. Les facteurs environnementaux, les pratiques de gestion et la santé animale dans les porcheries où sévissaient la caudophagie sont décrits, y compris la détection de la mycotoxine désoxynivalénol dans le maïs à > 2 ppm. Les changements mis en oeuvre en réponse à la caudophagie comprenaient la modification du calendrier d’alimentation par phases, l’ajout de dispositifs d’enrichissement et l’augmentation de la surveillance. La cohorte suivante de porcs a été suivie dans les porcheries de finition et n’a pas eu la même gravité ou prévalence de caudophagie que la cohorte précédente de porcs qui ont subi l’événement de caudophagie.Message clinique clé :Aucun facteur unique n’a été identifié comme la cause initiale de l’événement grave de caudophagie. La cohorte suivante de porcs dans quatre porcheries de la même exploitation a été surveillée pour la caudophagie depuis l’entrée jusqu’au marché, et l’incidence de la caudophagie était très faible.(Traduit par Dr Serge Messier).

Publication types

  • Case Reports

MeSH terms

  • Animal Husbandry
  • Animal Welfare
  • Animals
  • Behavior, Animal
  • Bites and Stings* / veterinary
  • Humans
  • Incidence
  • Ontario
  • Swine
  • Swine Diseases*
  • Tail / surgery