[Formation of French oncology resident: A national survey]

Bull Cancer. 2022 Jul-Aug;109(7-8):834-843. doi: 10.1016/j.bulcan.2022.04.004. Epub 2022 Jun 4.
[Article in French]

Abstract

Background: COVID-19 pandemic troubled hospital and university's organization. Previous study showed oncology resident's formation has been impacted by pandemic. One year later, we aimed to evaluate the state of oncology resident's formation.

Methods: We conducted a transversal study written by AERIO and SJRO, released via social networks and mail to the French oncology residents.

Results: One hundred and sixty-four residents answered. Sixty-four (39%) were male and 99 (60.4%) were female, mean age was 26.8 years old, mean semester was 5.7. One hundred and five (64%) were medical oncologist and 53 (32.3%) were radiation oncologist. One hundred and forty residents (85.4%) had lectures during hospital internships, mainly in cancer center (77.1%) and academic hospitals (60.7%). One hundred and twenty-one residents (73.8%) had specialized diploma lectures, in 34.7% of case monthly. Respectively 42.7% and 18.3% of residents could access to their formation's day respectively rarely and never. Strengths of oncology residency were scientific dynamism (91.9%), clinical breadth (82%) and knowledge renewal (78.9%). Attractivity's obstacles to the residency were psychological arduousness (64%), administrative burden (48.2%) and too important worktime (47%).

Conclusion: This survey shows the state of play of French oncology residency's formation at the end of 2021.

Contexte: La pandémie de la COVID-19 a perturbé le fonctionnement des hôpitaux et de l’enseignement supérieur. Une précédente enquête a montré que la formation des internes avait été affectée lors de la première vague. Un an plus tard, nous souhaitons évaluer l’état des lieux de la formation des internes d’oncologie.

Méthodes: Il s’agit d’une enquête transversale, réalisée par l’AERIO et la SFJRO, auprès des internes d’oncologie français, diffusée via les canaux de communication de ces associations.

Résultats: Cent soixante-quatre internes ont répondu. Soixante-quatre (39 %) étaient des hommes et 99 (60,4 %) étaient des femmes et un n’a pas souhaité se prononcer sur son sexe (0,6 %). L’âge moyen était de 26,8 ans et le semestre moyen était de 5,7. Cent cinq (64 %) avaient choisi l’option oncologie médicale et 53 (32,3 %) l’option oncologie radiothérapie. Des cours étaient organisés lors des stages pour cent quarante internes (85,4 %), majoritairement dans les CLCC (77,1 %) et les CHU (60,7 %). Des cours de DES étaient organisés pour 121 internes (73,8 %), à une fréquence mensuelle dans 34,7 % des cas. Respectivement, 42,7 et 18,3 % des internes accédaient rarement et jamais à leurs demi-journées de formation. L’attractivité de l’internat en oncologie résidait dans le dynamisme scientifique (91,9 %), la richesse clinique (82 %) et l’approfondissement des connaissances (78,9 %). Les freins à l’attractivité de l’internat d’oncologie étaient la lourdeur psychologique (64 %), une charge administrative trop importante (48,2 %) et des horaires de travail trop lourdes (47 %).

Conclusion: Cette enquête sur les internes d’oncologie dresse l’état des lieux de la formation fin 2021 et résume les principales attentes des internes en oncologie pour sauvegarder l’attractivité de leur internat.

MeSH terms

  • Adult
  • COVID-19* / epidemiology
  • Female
  • Humans
  • Internship and Residency*
  • Male
  • Medical Oncology / education
  • Pandemics
  • Surveys and Questionnaires