Effect of Dental Treatment on the Quality of Life of Children with Traumatic Dental Injuries in Ibadan, Nigeria

J West Afr Coll Surg. 2019 Oct-Dec;9(4):1-7. doi: 10.4103/jwas.JWAS_11_21. Epub 2022 Feb 5.

Abstract

Background: Anterior dental trauma is known to be common in our environment as well as the complications that come with it. These injuries have been seen to impact the quality of life (QoL) of children significantly due to the fact that they compromise their dental health. This leads to aesthetic, psychological, social, and therapeutic problems impacting both the children and their parents. Treatment of these injuries has also been severely neglected possibly due to lack of awareness of where or how to access treatment as well as fear of dental treatment. However, treatment may on the other hand bring about a substantial improvement on the QoL of children in terms of their daily living.

Aim: To assess the effect of dental treatment on the QoL of 12- to 15-year-old Nigerian school children previously identified as having had traumatized anterior teeth.

Design: This is a follow-up study where secondary data were extracted from a cross-sectional study involving 1575 children attending public and private secondary schools in Ibadan, Nigeria. One hundred and ninety-six adolescents with evidence of dental trauma, previously identified as having their QoL negatively affected as a result of dental trauma, were called to take part in the follow-up study. The Child Perception Questionnaire (CPQ11-14) was used in assessing the QoL of participants with dental trauma before and after treatment. Data were analysed using the IBM® SPSS® Statistics version 20.0, and the effect of dental treatment on the QoL of the participants was assessed using the McNemar's test. Statistical significance was set at P < 0.05.

Results: Fifty-one (26.0%) out of the 196 invited children participated; there were 31 males and 20 females. The mean age was 13.4 years (standard deviation 1.1 years). Eighty traumatized anterior teeth were involved, with the maxillary centrals being the commonest (68, 85%). Twenty-three (45.1%) participants had more than one traumatized tooth. The commonest dental trauma was enamel fracture, which involved the dentine (39, 48.8%). The main treatments given were composite build-up (36, 45%) and root canal treatment (42, 52.5%). With the CPQ11-14, in the oral symptoms domain, the number adversely affected before treatment fell from 30 (58.8%) to 3 (5.9%) (P < 0.001); in the emotional well-being domain, the number dropped from 35 (68.6%) to 10 (19.6%) (P < 0.001); and in the social well-being domain, the number fell from 34 (66.7%) to 22 (43.1%) (P = 0.004). However, in the functional limitation domain, the number adversely affected increased from 24 (47.1%) before to 46 (90.2%) after treatment (P < 0.001).

Conclusion: Treatment resulted in a significant improvement in the QoL of participants, especially regarding their oral symptoms, and emotional and social well-being. However, there was worsening in the functional limitation domain. There is the need to introduce oral health into the school curriculum in order to encourage early reporting and prompt treatment of traumatic dental injuries.

Contexte: Les traumatismes dentaires antérieurs sont connus pour être fréquents dans notre environnement ainsi que les complications qui en découlent. Ces blessures ont un impact significatif sur la qualité de vie des enfants en raison du fait qu’elles compromettent leur santé dentaire. Cela conduit à des problèmes esthétiques, psychologiques, sociaux et thérapeutiques affectant à la fois les enfants et leurs parents. Le traitement de ces blessures a également été gravement négligé, peut-être en raison du manque de connaissance de l’endroit et de la manière d’accéder au traitement ainsi que de la peur des soins dentaires. Cependant, le traitement peut en revanche apporter une amélioration substantielle de la qualité de vie des enfants au niveau de leur vie quotidienne.

Objectif: Évaluer l’effet d’un traitement dentaire sur la qualité de vie d’écoliers nigérians âgés de 12 à 15 ans précédemment identifiés comme ayant eu des dents antérieures traumatisées.

Conception: Une étude de suivi où les données secondaires ont été extraites d’une étude transversale portant sur 1575 enfants fréquentant des écoles secondaires publiques et privées à Ibadan, au Nigéria. Cent quatre-vingt-seize adolescents présentant des signes de traumatisme dentaire, précédemment identifiés comme ayant une qualité de vie affectée négativement à la suite d’un traumatisme dentaire, ont été appelés à participer à l’étude de suivi. Le Questionnaire de perception de l’enfant (CPQ11-14) a été utilisé pour évaluer la qualité de vie des participants ayant subi un traumatisme dentaire avant et après le traitement. Les données ont été analysées à l’aide d’IBM® SPSS® Statistics version 20.0 et l’effet du traitement dentaire sur la qualité de vie des participants a été évalué à l’aide du test de McNemar. La signification statistique a été fixée à P < 0,05.

Résultats: Cinquante et un (26,0%) des 196 enfants invités ont participé; il y avait 31 hommes et 20 femmes. L’âge moyen était de 13,4 (SD 1.1) ans. Quatre- vingt dents antérieures traumatisées ont atteinte, les centrales maxillaires étant les plus fréquentes (68, 85%). Vingt-trois (45,1%) participants avaient plus d’une dent traumatisée. Le traumatisme dentaire le plus fréquent était la fracture de l’émail impliquant la dentine (39, 48,8%). Les principaux traitements administrés étaient la reconstitution de composite (36, 45%) et le traitement canalaire (42, 52,5%). Avec le CPQ11-14, dans le domaine des symptômes oraux, le nombre de patients atteints avant le traitement est passé de 30 (58,8%) à 3 (5,9%) (P < 0,001); dans le domaine du bien-être émotionnel, le nombre est passé de 35 (68,6%) à 10 (19,6%) (P < 0,001) et dans le domaine du bien-être social, le nombre est passé de 34 (66,7%) à 22 (43,1%) (P = 0,004). Cependant, dans le domaine de la limitation fonctionnelle, le nombre de personnes atteintes est passé de 24 (47,1%) avant à 46 (90,2%) après traitement (P < 0,001).

Conclusion: Le traitement a entraîné une amélioration significative de la qualité de vie des participants, en particulier en ce qui concerne leurs symptômes buccaux et leur bien-être émotionnel et social. Cependant, il y avait une aggravation dans le domaine de la limitation fonctionnelle. Il est nécessaire d’introduire la santé bucco-dentaire dans le programme scolaire afin d’encourager le signalement précoce et le traitement rapide des blessures dentaires traumatiques.

Keywords: Anterior teeth; children; dental trauma; quality of life.