Stable Patients With STEMI Rarely Require Intensive-Care-Level Therapy After Primary PCI

CJC Open. 2022 Jan 11;4(4):390-394. doi: 10.1016/j.cjco.2021.12.013. eCollection 2022 Apr.

Abstract

Background: The disposition of patients presenting with ST-elevation myocardial infarction (STEMI) is commonly the coronary care unit. Recent studies have suggested that low-risk STEMI patients could be managed in a lower-acuity setting immediately after percutaneous coronary intervention (PCI). We sought to determine the frequency of downstream intensive-care therapy used in our "stable" STEMI patients post-PCI.

Methods: A single-centre, retrospective review was completed of consecutive patients who underwent primary PCI for STEMI between 2013 and 2016. Post-PCI, patients were defined as being stable if they had not required intensive-care therapy or suffered significant complications. Intensive-care therapies and complications were defined as invasive/noninvasive ventilation, pacing, cardiac arrest, use of vasopressors/inotropes, dialysis, stroke, or major bleeding. This group of stable patients had their course followed to discharge.

Results: A total of 731 patients presented with STEMI for primary PCI. Of these, 132 patients (18%) required intensive-care therapies and/or had complications prior to PCI and were excluded. After PCI, 599 STEMI patients (82%) were defined as stable, according to the above definition. Of these, 11 patients (1.8%) required intensive-care therapies during their hospitalization. Zwolle scores were significantly higher in patients with complications (6.3 ± 4.4 vs 2.0 ± 1.5, P < 0.0001). The most frequent intensive-care complications and therapies were cardiac arrest (7 patients, 1%) and vasopressor use (4 patients, 0.7%). These complications most frequently occurred on the first admission day (6 patients, 1%).

Conclusions: Patients who are stable at the completion of their primary PCI rarely develop complications that require intensive care. These patients are easily identified for triage to a lower-acuity setting, alleviating congestion in cardiac care units and reducing hospitalization costs.

Introduction: Les patients qui subissent un infarctus du myocarde avec élévation du segment ST (STEMI) aboutissent souvent à l’unité de soins coronariens. Des études récentes ont montré que les patients exposés à un faible risque de STEMI pouvaient être pris en charge dans les soins de faible acuité immédiatement après l’intervention coronarienne percutanée (ICP). Nous avons cherché à déterminer la fréquence des traitements de soins intensifs en aval utilisés après notre ICP chez les patients STEMI qui étaient dans un état stable.

Méthodes: Une étude rétrospective unicentrique a été réalisée auprès de patients consécutifs qui subissaient une ICP primaire en raison d’un STEMI entre 2013 et 2016. Après l’ICP, les patients étaient considérés être dans un état stable s’ils n’avaient pas besoin de traitements de soins intensifs ou ne souffraient pas de complications importantes. Les traitements de soins intensifs et les complications étaient définis par la présence de la ventilation effractive ou non effractive, de la stimulation cardiaque, de l’arrêt cardiaque, de l’utilisation de vasopresseurs ou d’inotropes, de la dialyse, de l’accident vasculaire cérébral et de l’hémorragie majeure. Ce groupe de patients dans un état stable obtenaient leur sortie de l’hôpital.

Résultats: Un total de 731 patients STEMI ont subi une ICP primaire. Parmi eux, 132 patients (18 %) ont eu besoin de traitements de soins intensifs et/ou ont eu des complications avant l’ICP et ont été exclus. Après l’ICP, 599 patients STEMI (82 %) ont été considérés comme étant dans un état stable, conformément à la définition ci-dessus. Parmi eux, 11 patients (1,8 %) ont eu besoin de traitements de soins intensifs durant leur hospitalisation. Les indices de Zwolle étaient significativement plus élevés chez les patients qui avaient des complications (6,3 ± 4,4 vs 2,0 ± 1,5, P < 0,0001). Les complications et les traitements aux soins intensifs les plus fréquents étaient l’arrêt cardiaque (sept patients, 1 %) et l’utilisation de vasopresseurs (quatre patients, 0,7 %). Ces complications sont survenues plus fréquemment à la première journée de l’admission (six patients, 1 %).

Conclusions: Les patients qui sont dans un état stable après l’ICP primaire ont rarement des complications qui exigent des soins intensifs. L’orientation de ces patients, facilement repérés au triage, vers des soins de faible acuité, allège la congestion aux unités de soins intensifs et réduit les coûts d’hospitalisation.