Nasopharyngeal bot flies in red deer (Cervus elaphus) from southern Spain

Rev Sci Tech. 2020 Jan;39(3):1069-1075. doi: 10.20506/rst.39.3.3197.

Abstract

The nasopharyngeal bot flies Pharyngomyia picta and Cephenemyia auribarbis (Diptera: Oestridae) are parasites that have an impact on the health of wild ruminants. Little is known about their biological and epidemiological characteristics in multi-host habitats such as the Sierra de Cazorla, Segura y Las Villas Natural Park (CNP), in south-east Spain. This paper describes the main epidemiological features of bot fly larvae parasitising the population of red deer in CNP during 2003-2005. The results reveal an overall bot fly prevalence of 37.5%, with a P. picta and C. auribarbis co-infection rate of 12.5%. Although the statistical analyses were not significant(p > 0.05), a higher prevalence in males and in calves was observed, which has to be explained from a multifactorial viewpoint. Unfavourable climatic conditions during January induced the overwintering of larvae inside the host and, accordingly, a higher prevalence of the first instar (L1) was detected, while a higher prevalence of L2 and L3 was recorded in February and March. Further studies are needed to investigate in more detail the environmental characteristics that influence the chronobiology of bot flies in south-east Spain.

Les mouches nasopharyngées Pharyngomyia picta et Cephenemyia auribarbis (Diptera : Oestridae) sont des parasites qui affectent la santé des ruminants sauvages. Leurs caractéristiques biologiques et épidémiologiques au sein d'habitats tels que le Parc naturel des Sierras de Cazorla, Segura y las Villas (CNP) dans le sud-est de l'Espagne, où cohabitent de nombreuses espèces hôtes, sont mal connues. Les auteurs présentent les résultats d'une étude conduite de 2003 à 2005 visant à décrire les principales caractéristiques épidémiologiques de l'infestation par des larves de mouches dans les populations de cerfs élaphes du CNP. D'après les résultats de l'étude, la prévalence globale des mouches s'élève à 37,5 % avec un taux de co-infestation par P. picta et C. auribarbis atteignant 12,5 %. Bien que les analyses statistiques n'aient pas donné de résultats significatifs (p < 0,05), une prévalence plus élevée a été observée chez les mâles et les chevreuils, phénomène qui doit être expliqué dans une perspective multifactorielle. Les conditions climatiques défavorables durant le mois de janvier ont prolongé l'hivernage des larves au sein de l'hôte, ce qui s'est traduit par une prévalence plus élevée du premier stade larvaire (L1), tandis qu'en février et en mars les stades L2 et L3 étaient les plus fréquents. Des études complémentaires devront être menées afin d'élucider plus en détail les facteurs environnementaux susceptibles d'influer sur la chronobiologie de ces mouches dans le sud-est de l'Espagne.

Las moscas causantes de miasis nasofaríngea Pharyngomyia picta y Cephenemyia auribarbis (orden Diptera, familia Oestridae) son parásitos perjudiciales para la salud de los rumiantes salvajes. Poco se sabe acerca de sus características biológicas y epidemiológicas en hábitats donde hay múltiples hospedadores, como es el caso del Parque Natural de las Sierras de Cazorla, Segura y Las Villas (CNP), situado en el sudeste de España. Los autores describen las principales características epidemiológicas que afectan a las larvas de moscas de la miasis que parasitan a la población de ciervos del CNP según un estudio realizado desde 2003 hasta 2005. Los resultados revelan una prevalencia global de estas moscas del 37,5%, con una tasa de coinfección por P. picta y C. auribarbis del 12,5%. Aunque los análisis estadísticos no arrojaron un resultado significativo (p > 0,05), se observó una prevalencia superior en machos y ciervos jóvenes, hecho que debe explicarse desde una perspectiva multifactorial. Las desfavorables condiciones climáticas predominantes en enero propiciaron la diapausa invernal de las larvas en los hospedadores, lo que a su vez explica que se detectase una mayor prevalencia de larvas de primer estadio (L1), mientras que en febrero y marzo se registró una mayor prevalencia de larvas de segundo y tercer estadio (L2 y L3). Se requieren más investigaciones para estudiar con mayor detalle las características ambientales que influyen en la cronobiología de las moscas causantes de miasis en el sudeste de España.

Keywords: Cephenemyia auribarbis; Cervid; Iberian Peninsula; Oestridae; Pharyngomyia picta.