Cross-sectional study of pediatric pain prevalence, assessment, and treatment at a Canadian tertiary hospital

Can J Pain. 2021 Sep 29;5(1):172-182. doi: 10.1080/24740527.2021.1961081. eCollection 2021.

Abstract

Background: Painful experiences are common among hospitalized children. Long-term negative biopsychosocial consequences of undertreated pain are recognized.

Aims: The study benchmarks pain prevalence, assessment, and treatment as first steps to improve pain care in a Canadian tertiary hospital.

Methods: Single-day audits were undertaken on the pediatric ward (PW), pediatric emergency department (ED), and maternal services (MS). Participants (child or caregiver proxy) reported hospital pain experiences in the preceding 24 h; medical records were reviewed for assessment and treatment.

Results: Among 84 participants, pain prevalence ranged from 75% to 88%; mean pain intensity ranged from 5.7 to 6.5/10. Prevalence of moderate to severe pain was 78% on PW, 65% in ED, and 55% on MS; needle pokes were the most frequent cause of worst pain. Documentation of pain assessment varied by setting (PW, 93%; ED, 13%; MS, 0%). Documented maximum pain scores were significantly lower compared to participant report (mean difference 4.5/10, SD 3.1, P < 0.0001). A total 29% (6/21) of infants with heel lance or injection received breastfeeding or sucrose, and 29% (7/24) of participants receiving other needle procedures had documented or reported topical lidocaine use. All participants on MS underwent needle procedures.

Conclusions: Pain is experienced commonly by infants and children in PW, ED, and MS. Pain assessment documentation is not routine and underestimates participant report. Evidence-based pain management strategies are underutilized. An institution-wide quality improvement approach is required to address pain care. Pain assessment and needle pain prevention and treatment should be prioritized in these pediatric acute care and newborn care settings.

Contexte: Les expériences douloureuses sont courantes chez les enfants hospitalisés. Les conséquences biopsychosociales négatives à long terme d'une douleur sous-traitée sont reconnues.Objectifs: L'étude compare la prévalence, l'évaluation et le traitement de la douleur comme premières étapes pour améliorer les soins de la douleur dans un hôpital tertiaire canadien.Méthodes: Des audits d'une journée ont été effectués dans les services de pédiatrie (SP), les services d’urgence pédiatrique (SU) et les services maternels (SM). Les participants (enfant ou soignant) ont rapporté des expériences de douleur à l'hôpital au cours des 24 heures précédentes; les dossiers médicaux ont été examinés pour évaluation et traitement.Résultats: Parmi les 84 participants, la prévalence de la douleur variait de 75 % à 88 % ; l'intensité moyenne de la douleur variait de 5,7 à 6,5/10. La prévalence de la douleur modérée à sévère était de 78 % pour les services de pédiatrie, 65 % pour les services d’urgence pédiatrique et 55 % pour les services maternels ; les piqûres étaient la cause la plus fréquente des pires douleurs. La documentation de l'évaluation de la douleur variait selon le contexte (SP 93 % ; SU 13 % ; SM 0 %). Les scores maximaux de douleur documentés étaient significativement inférieurs à ceux rapportés par les participants (différence moyenne 4,5 / 10, SD 3,1, P < 0,0001). Au total, 29 % (6/21) des nourrissons ayant reçu une piqûre au talon ou une injection ont reçu un allaitement ou du saccharose, et 29 % (7/24) des participants recevant d'autres procédures d'injection avaient documenté ou signalé une utilisation topique de lidocaïne. Tous les participants des services maternels ont subi une procédure impliquant une aiguille.Conclusions: La douleur est couramment ressentie par les nourrissons et les enfants dans les services de pédiatrie, les services d’urgence pédiatrique et les services maternels. La documentation relative à l’évaluation de la douleur n'est pas systématique et sous-estime la douleur rapportée par les participants. Les stratégies de prise en charge de la douleur fondées sur des données probantes sont sous-utilisées. Une approche d'amélioration de la qualité à l'échelle de l'établissement est nécessaire pour aborder les soins de la douleur. L'évaluation de la douleur et la prévention et le traitement de la douleur causée par les aiguilles devraient être prioritaires dans ces établissements de soins pédiatriques aigus et de soins aux nouveau-nés.

Keywords: hospital medicine; lidocaine; pain; pain assessment; pain management; pediatrics; procedural; quality improvement; self report; sucrose.

Grants and funding

This project was funded by the University of Saskatchewan College of Medicine Dean’s Project Fund. It was supported in part by funding from the Chronic Pain Network (reference #SCA-145102), including funding from the Saskatchewan Health Research Foundation, the University of Saskatchewan College of Medicine, and Jim Pattison Children’s Hospital Foundation.