Arguments for Keeping Child & Adolescent Psychiatry Focused on Persons Under 18 Years of Age

J Can Acad Child Adolesc Psychiatry. 2021 Aug;30(3):217-222. Epub 2021 Aug 1.

Abstract

Child and adolescent psychiatrists and their associations are grappling with the idea of restructuring their subspecialty to including transitional age youth (TAY), sometimes operationalized as persons 18-25 years of age. This consideration is currently before the Canadian Academy of Child and Adolescent Psychiatry (CACAP). This essay identifies several concerning and potentially harmful consequences of widening the age range of child and adolescent psychiatry. A key concern is the consequential and substantial increase in the population mandate which will significantly dilute already strained and limited child and adolescent psychiatry resources. Furthermore, the nature of some of the needs of TAY may preferentially divert resources away from younger patients. The change in age range will also disrupt existing partnerships which facilitate multidisciplinary care and needed efficiencies for the child and adolescent population, such as close working ties with pediatrics and schools. This is not to say that there may not be merit in child and adolescent psychiatrists contributing to the care of TAY, just as our members already contribute to other areas of mental health outside our immediate mandate. However, to advance such a mandate change, a threshold of evidence of a net beneficial impact including a systematic evaluation of potential harms and opportunity costs is needed. Unfortunately, such an assessment has not yet occurred and therefore a mandate and name change is premature. We recommend a much more deliberate evaluation of the role child and adolescent psychiatrists and their associations might play in contributing to the needs of TAY.

Les psychiatres pour enfants et adolescents et leurs associations sont aux prises avec l’idée de restructurer leur surspécialité en y incluant des jeunes d’âge transitionnel (JAT), parfois concrétisés comme étant des personnes de 18 à 25 ans. L’idée est présentement prise en considération par l’Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (ACPEA). Le présent essai identifie plusieurs conséquences préoccupantes et éventuellement nuisibles d’élargir le groupe d’âge de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Une préoccupation essentielle est l’augmentation conséquente et substantielle du mandat dans la population, qui diluera significativement les ressources déjà grevées et limitées de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. En outre, la nature de certains besoins des JAT peut détourner préférentiellement des ressources des patients plus jeunes. Le changement de groupe d’âge dérangera aussi les partenariats existants qui facilitent les soins multidisciplinaires et les efficacités nécessaires pour la population des enfants et adolescents, comme des liens de travail étroits avec des pédiatres et des écoles. Cela ne veut pas dire qu’il ne puisse pas y avoir de mérite à ce que des psychiatres pour enfants et adolescents contribuent aux soins des JAT, tout comme nos membres contribuent déjà à d’autres domaines de la santé mentale, hors de notre mandat immédiat. Cependant, pour mettre de l’avant un tel changement de mandat, il faut un niveau de preuve d’un effet bénéfique net, notamment une évaluation systématique des dommages potentiels et des coûts de renonciation. Malheureusement, cette évaluation n’a pas encore eu lieu et par conséquent, un changement de mandat et de nom est prématuré. Nous recommandons une évaluation beaucoup plus consciente du rôle que peuvent jouer les psychiatres pour enfants et adolescents et leurs associations dans la contribution aux besoins des JAT.