Allografts in reconstructive knee surgery are an interesting option, due to the absence of donor site morbidity, its rather easy intraoperative handling, the different sizes, shorter surgical time, and therefore less peroperative risks. The risk of infection is very low. Their results are similar when non-irradiated and non-sterilized allografts are used in terms of postoperative strength, return to sport, and comparable stability testing. Nevertheless, allografts have not yet become current practice, due to the costs, the availability, its structural integration and ligamentisation process that might be prolonged and its increased re-rupture rate in the young and active population. Its undeniable value for multiligamentous or complexe knee reconstruction is however undeniable, which should however be reserved for specialized centers.
L’allogreffe dans la chirurgie ligamentaire du genou semble être une option intéressante au vu de l’absence de site de prélèvement, d’une facilité d’utilisation, d’un choix des propriétés, d’une durée chirurgicale raccourcie et donc de risques peropératoires diminués. Le risque de transmission infectieuse est très faible. Ses résultats sont comparables à la chirurgie par autogreffe uniquement si non irradiée et non stérilisée en termes de force, retour au sport, et comparables ou légèrement inférieurs en termes de stabilité. Les allogreffes ne sont pas devenues pratiques courantes, en raison des coûts, de la disponibilité, d’une intégration, d’une transformation biologique prolongée et du taux de reruptures plus élevé chez les jeunes patients actifs. Les allogreffes sont par contre indispensables pour les reconstructions multiligamentaires et des révisions complexes.