Predictors of sleep quality in medical students during COVID-19 confinement

Encephale. 2022 Feb;48(1):3-12. doi: 10.1016/j.encep.2021.03.001. Epub 2021 Mar 18.

Abstract

Objectives: We aimed to assess sleep quality of Tunisian medical students during home confinement due to the COVID-19 pandemic, and to analyze the relationship between sleep quality and sociodemographic, clinical, confinement-related and psychological variables.

Methods: A correlational cross-sectional study was conducted from April 11th to May 3rd 2020. Medical students who have been in home confinement and who accepted to participate in an online survey were targeted. Sociodemographic data, clinical variables, and data related to home confinement were collected. Participants also completed Pittsburgh Sleep Quality Index, Depression, Anxiety and Stress Scale and Beck Hopelessness Scale.

Results: Results showed a high prevalence of poor sleepers among medical students (72.5%) with poor subjective sleep quality, increased sleep latency, sleep disturbances and daytime dysfunction. Multiple regression analysis revealed that family history of suicide attempts, tobacco use, perception of home confinement and reduced physical activity during home confinement significantly contributed to poor sleep quality. Among the psychological variables, anxiety and hopelessness significantly contributed to poor sleep quality in medical students during home confinement.

Conclusions: Results revealed a high prevalence of poor sleep quality in medical students who have been in home confinement due to the COVID-19 pandemic. Except family history of suicide attempts, factors that significantly contributed to poor sleep quality were modifiable factors. Sleep quality and sleep parameters need to be assessed in this particular population and adequate measures aiming to promote quality of sleep need to be enhanced, given the crucial regenerative, homeostatic and psychological roles of sleep.

Objectifs: Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer la qualité du sommeil chez les étudiants en médecine au cours du confinement dû à la pandémie du COVID-19 et d’analyser la relation entre une qualité altérée du sommeil et les variables socio démographiques, cliniques et les variables liées au confinement.

Méthodes: Une étude transversale a été menée du 11 avril au 3 mai 2020. La population cible était les étudiants en médecine qui ont été en confinement et qui ont accepté à participer à l’étude. Les données socio démographiques, cliniques et les données relatives au confinement ont été recueillies après le consentement éclairé des participants. Les participants ont également complété l’indice de qualité du sommeil de Pittsburgh, l’échelle de dépression, d’anxiété et de stress et l’échelle de désespoir de Beck.

Résultats: Au total, 251 étudiants en médecine ont accepté de participer à l’étude, avec un taux de réponse de 18.83%. Les résultats ont montré une forte prévalence de mauvais dormeurs parmi les étudiants en médecine (72,5%) avec une mauvaise qualité subjective du sommeil, une latence accrue du sommeil, des troubles du sommeil et un dysfonctionnement diurne. Une analyse de régression multiple a révélé que les antécédents familiaux de tentatives de suicide, le tabagisme, la perception du confinement et la réduction de l’activité physique pendant le confinement contribuaient de manière significative à une mauvaise qualité du sommeil. Parmi les variables psychologiques, l’anxiété et le désespoir ont contribué de manière significative à la mauvaise qualité du sommeil chez les étudiants en médecine pendant le confinement.

Conclusions: Les résultats ont révélé une prévalence élevée de mauvaise qualité du sommeil chez les étudiants en médecine qui ont été confinés à domicile en raison de la pandémie de COVID-19. À l’exception des antécédents familiaux de tentatives de suicide, les facteurs qui ont contribué de manière significative à une mauvaise qualité du sommeil étaient des facteurs modifiables. L’anxiété et le désespoir, une vulnérabilité cognitive au suicide, prédisaient une mauvaise qualité du sommeil après contrôle des autres variables de l’étude. Cela suggère que parmi les étudiants en médecine qui ont été confinés à domicile, ceux qui ont une mauvaise qualité de sommeil pourraient être les plus vulnérables psychologiquement avec un risque suicidaire plus élevé. Dans un contexte de confinement à domicile et d’éloignement social qui implique des difficultés d’accès aux soins médicaux ou psychologiques, le dépistage des troubles du sommeil et de la mauvaise qualité du sommeil chez les étudiants en médecine peut permettre d’identifier les plus vulnérables. La qualité du sommeil et les paramètres du sommeil doivent être évalués dans cette population et des mesures adéquates visant à promouvoir la qualité du sommeil doivent être instaurés, compte tenu des rôles cruciaux régénératif, homéostatique et psychologiques du sommeil.

Keywords: Anxiety; Anxiété; Confinement; Désespoir.; Home confinement; Hopelessness; Medical students; Qualité du sommeil; Sleep quality; Étudiants en médecine.

MeSH terms

  • COVID-19*
  • Cross-Sectional Studies
  • Humans
  • Pandemics
  • SARS-CoV-2
  • Sleep
  • Sleep Quality
  • Students, Medical*